Exposition professionnelle
De nombreux salariés sont exposés aux postures sédentaires. Si tous les secteurs peuvent être concernés, le secteur tertiaire est probablement le plus impacté.
Les évolutions technologiques des dernières décennies ont recentré certaines activités de travail autour d’outils numériques. Dans ce contexte, de nombreux salariés effectuent majoritairement leur activité en posture assise devant un écran, avec pour conséquence de longues périodes ininterrompues passées en postures sédentaires et une durée cumulée journalière élevée.
Périodes ininterrompues passées en posture sédentaire
Les périodes ininterrompues passées en postures sédentaires sont un élément déterminant dans la survenue des différents effets sur la santé. Dans de nombreuses activités, le travail est réalisé en posture assise maintenue sur une durée dépassant fréquemment les 30 minutes ; c’est par exemple le cas lors d’une activité de travail sur écran ou de participation à une réunion en présentiel ou en visioconférence. Ainsi, dans les métiers dont la posture principale de travail est la posture assise, on estime qu’entre 20 et 50 % du temps total passé en postures sédentaires l’est durant des périodes ininterrompues supérieures à 30 minutes. Or, la rupture régulière des périodes passées en postures sédentaires est essentielle pour limiter la mise en place de mécanismes délétères à la santé.
Durée cumulée journalière passée en posture sédentaire
Pour des activités professionnelles imposant le maintien de postures sédentaires, tel que le travail de bureau, la durée cumulée d’exposition est parfois supérieure à 6 heures par jour. Cette durée est bien sûr fonction de la nature de l’activité réalisée et des mesures de prévention mises en place dans l’entreprise pour limiter l’exposition aux postures sédentaires.