Polyamide 6

Les polyamides, une fois polymérisés, ne présentent pas de risque particulier à température ambiante à l’exception du danger habituel dû aux poussières inertes lorsque les résines sont manipulées à l’état pulvérulent  (au cours de la « rilsanisation » notamment). Le ε-caprolactame, qui intervient directement lorsqu’il est polymérisé en masse dans le moule, peut entraîner, à des concentrations assez importantes, des signes nerveux (irritabilité, nervosité…). Ses vapeurs sont irritantes pour les muqueuses oculaires et respiratoires. L’expérimentation animale a permis d’observer des troubles sanguins et hépato-rénaux.

À 450 °C, il est dégradé à 79 %.

Le polyamide 6 commence à se dégrader à 320°C. Il est faiblement dégradé entre 100 et 320°C où il subit une perte en masse de 2 %.

Vers 400 °C, température pouvant être atteinte lors de la rilsanisation,  la décomposition devient très nette. Les gaz dégagés sont, en plus de ceux précédemment cités :

— de l’ammoniac (FT-16)14 et des nitriles (acrylonitrile , acétonitrile, acide cyanhydrique…) toxiques et irritants pour les muqueuses oculaires et respiratoires ;14http://www.inrs.fr/publications/bdd/fichetox/fiche.html?refINRS=FICHETOX_16

— de l’oxyde de carbone toxique (FT-47)15 ;15http://www.inrs.fr/publications/bdd/fichetox/fiche.html?refINRS=FICHETOX_47

— de l’anhydride carbonique (FT-238)16.16http://www.inrs.fr/publications/bdd/fichetox/fiche.html?refINRS=FICHETOX_238

Son pouvoir calorifique est de 9000 Kcal/Kg.

Les polyamides sont le plus souvent peu inflammables. La présence de certains adjuvants (plastifiants) modifie ce comportement au feu dans le sens d’une plus grande inflammabilité.