Nuisance (septembre 2011)
Dénomination et champ couvert
Différents virus sont responsables des hépatites virales indemnisées par ce tableau.
L’hépatite virale A est liée au virus A dont l’homme est le seul réservoir. De la famille des Picornaviridae, le virus de l’hépatite A est classé dans le groupe 2 des agents biologiques pathogènes.
L’hépatite virale E est liée au virus de l’hépatite E éliminé dans les selles. De la famille des Caliciviridae, le virus de l’hépatite E est classé dans le groupe 3 des agents biologiques pathogènes.
L’hépatite virale B est liée au virus B. L’homme est le seul réservoir de virus. De la famille des Hépadnaviridae, le virus de l’hépatite B est un virus enveloppé à ADN, classé dans le groupe 3 des agents biologiques pathogènes.
L’hépatite virale D est liée au virus D (appelé aussi virus Delta). L’homme est le seul réservoir de virus. Ce virus, également de la famille des Hépadnaviridae, est défectif, c’est-à-dire qu’il ne peut se multiplier qu’en présence du virus B (donc chez un patient porteur chronique du virus B). Il est classé dans le groupe 3 des agents biologiques pathogènes. Les 2 virus (B et D) peuvent être contractés en même temps, on parle alors de co-infection B-Delta. Le virus Delta peut infecter un patient déjà porteur du virus B, on parle alors de surinfection.
L’hépatite C est liée au virus C. L’homme est le seul réservoir de virus. De la famille des Flaviviridae, le virus de l’hépatite C est classé dans le groupe 3 des agents biologiques pathogènes.
Mode de contamination
La transmission du virus A se fait sur le mode féco-oral, le plus souvent de manière indirecte (eau ou aliments souillés à partir de selles de sujets infectés). L’excrétion du virus dans les selles débute quelques jours avant le début de la maladie et disparaît 7 à 10 jours après le début de l’ictère.
La transmission du virus E se fait sur le mode féco-oral, le plus souvent de manière indirecte (eau ou aliments souillés à partir de selles de sujets infectés).
Il existe plusieurs modes de transmission du virus B. La transmission par voie sanguine se fait, en milieu professionnel, à l’occasion d’un accident d’exposition au sang (AES) ou aux produits biologiques. Le risque de contamination chez un sujet non vacciné après piqûre avec une aiguille souillée à partir d’un patient infecté est de 30 % environ.
Les modes de transmission du virus D sont les mêmes que ceux du virus B.
La transmission du virus C se fait par voie sanguine; en milieu professionnel, à l’occasion d’un accident d’exposition au sang (AES) ou aux produits biologiques. Le risque de contamination après piqûre avec une aiguille souillée à partir d’un patient infecté est de 3% environ.