Eléments de prévention médicale (août 2011)
I. Examen médical initial
Le salarié doit être averti du risque pour sa santé et des moyens de s’en protéger.
Le médecin du travail doit rechercher des antécédents d’atopie et doit inciter le salarié à arrêter de fumer. Des explorations fonctionnelles respiratoires pourront être réalisées, elles serviront ultérieurement de référence.
II. Examen médical périodique
L’interrogatoire et l’examen clinique permettent de rechercher des manifestations rythmées par le travail : au moindre doute, des épreuves fonctionnelles respiratoires avant et après le poste de travail du premier jour de reprise doivent être réalisées.
III. Cas particulier du maintien dans l’emploi du salarié porteur d’une maladie professionnelle
Le maintien dans l’emploi n’est possible aux premiers stades de la maladie que si une prévention technique renforcée permet de réduire les concentrations en poussières textiles et que si le suivi médical renforcé montre une disparition des épisodes respiratoires aigus.
Si les épisodes se renouvellent, une éviction du risque s’impose.
IV. Dépistage de maladie ou symptôme non inscrit au tableau.
D’autres syndromes ont été décrits lors d’exposition aux poussières de textile :
- Fièvre du lundi : syndrome fébrile avec symptômes pseudogrippaux survenant en fin de journée après exposition importante à la poussière. Il s’apparente à l’«organic dust toxic syndrome (ODTS)» et pourrait être dû à des endotoxines bactériennes contaminant les végétaux.
- Fièvre des fabricants de matelas : syndrome identique et de même origine supposée.