Eléments de prévention technique (décembre 2013)
Dans la mesure du possible, éviter l’utilisation de l’halothane et le remplacer, lorsque cela est possible par un autre anesthésique halogéné volatil tel que isoflurane (forène®), sévoflurane (sévofrane®), desflurane (suprane®).
Préférer les techniques anesthésiques mettant en jeu les quantités les plus faibles de gaz halogénés volatils (quantité et débit) et, lorsque le matériel le permet, travailler en circuit fermé ou semi-fermé. En cas d’impossibilité, veiller à ce que les gaz expirés ne soient pas rejetés dans la pièce, mais soient captés et évacués directement hors du local avec, éventuellement, une épuration à travers une cartouche de charbon actif régulièrement changée.
Vérifier qu’il existe une ventilation efficace des locaux (un taux de renouvellement de 10 à 25 fois par heure est préconisé) et sans zone morte (introduction et extraction de l’air doivent être disposées sur des surfaces opposées). Si la salle dispose de deux vitesses d’extraction, utiliser la grande vitesse pendant l’utilisation des gaz anesthésiques.
Veiller, lors du remplissage des évaporateurs, à ce qu'il y ait le minimum de personnel dans la pièce.
La circulaire DGS/3A/667bis du 10 octobre 1985 recommande d’abaisser la concentration en halogénés à moins de 2 ppm pendant la phase d’entretien de l’anesthésie.
Effectuer régulièrement la maintenance de l’appareil d’anesthésie (changement des joints, des cartouches absorbantes de charbon actif...).