Eléments de prévention médicale (février 2017)
I. Examen médical initial
Il a pour but de rechercher l’existence d’une affection hépatique préexistante (hépatite chronique, stéatose, fibrose, complications à type d’hypertension portale) qui peut être considérée comme une contre-indication à l’affectation à un poste exposant au monochlorure de vinyle.
L’information du salarié sur les risques est obligatoire.
II. Examen médical périodique
Pour les salariés dont l’exposition a commencé avant les années 1980, une échographie de l’étage sus-mésocolique peut être proposée tous les 2 ans.
Le dossier médical doit être conservé 40 ans.
Les salariés doivent être informés des risques encourus, des facteurs de risque associés et doivent avoir une information précise sur leurs données individuelles d’exposition.
III. Surveillance post-professionnelle
Lors du départ du salarié de l’établissement, une attestation d’exposition au risque, complétée par l’employeur et le médecin du travail, doit être remise au salarié. Celle-ci permet la prise en charge par la Caisse primaire d’assurance maladie d’un examen clinique, d’un dosage des transaminases et d’une échographie de l’étage sus-mésocolique tous les deux ans.
Cette surveillance post-professionnelle ne s’applique que pour les personnes anciennement exposées au monochlorure de vinyle et devenues inactives, demandeurs d’emploi ou retraitées.
IV. Dépistage de maladie ou symptôme non inscrit au tableau.
Un syndrome sclérodermiforme cutané a été aussi décrit.