Eléments de prévention médicale (mars 2014)
I. Examen médical initial
A l’embauche, il faut tenir compte d’éventuels antécédents respiratoires, en particulier quand existe une symptomatologie fonctionnelle, notamment les asthmatiques et les porteurs d’une bronchopathie chronique avérée.
L’information de l’intéressé concernant les risques est fondamentale et se doit d’inclure l’impact du tabagisme.
II. Examen médical périodique
Pour les atteintes respiratoires, le médecin est seul juge de l’intérêt éventuel d’examens complémentaires tels que radiologiques et spirographiques.
La prévention individuelle doit être instituée dès le début de l’exposition aux fluides de coupe, sur peau intacte. L’hygiène cutanée repose sur un programme de soins cutanés :
- utiliser les nettoyants les plus doux possible et adaptés au type de salissures, et contenant des additifs différents des fluides de coupe ;
- ne jamais se laver avec des solvants ;
- appliquer régulièrement, fréquemment et correctement des émollients.
Actuellement, le bénéfice des crèmes barrière par rapport aux émollients est très controversé.
Les autres mesures classiques de prévention individuelle sont :
- le port de gants lors du nettoyage notamment des machines ;
- le port de vêtements de protection à changer et à laver fréquemment et de tabliers imperméables la protection contre les coupures et abrasions métalliques.
III. Maladie ou symptôme non inscrits au tableau.
Certains composés des huiles de coupe peuvent être à l’origine d’allergie respiratoire. Les brouillards d’huile sont susceptibles d’engendrer un bronchospasme par action irritative et on a pu aussi décrire quelques cas d’asthme immuno-allergique. Des cas de pneumopathies à précipitines ont été rapportés dans l’utilisation de fluides synthétiques ayant subi une contamination microbienne.