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Tableaux des maladies professionnelles

Régime agricole tableau 25

Affections provoquées par les huiles et graisses d'origine minérale ou de synthèse

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Tableau et commentaires

Eléments de bibliographie scientifique (décembre 2014)

Documents communs à l’ensemble du risque chimique

Risques chimiques. Prendre en compte les risques pour la santé, la sécurité et l’environnement

Omniprésents sur les lieux de travail, les produits chimiques passent parfois encore inaperçus. Pourtant de nombreux produits chimiques peuvent avoir des effets sur l’homme et son environnement. Repérer les produits, les mélanges ou les procédés chimiques dangereux et connaître leurs effets, c’est la première étape pour mettre en œuvre des moyens de prévention adaptés. https://www.inrs.fr/accueil/risques/chimiques.html

 

Risque chimique : vérifier l'efficacité des actions de prévention collective.  DTE 227.  Caisse régionale d'assurance maladie Ile-de-France, Direction régionale des risques professionnels (CRAM, 17-19 place de l'Argonne, 75019 Paris), 2012, 12 p., ill.

Ce document vise à faire connaître aux entreprises les principaux outils disponibles pour évaluer l'efficacité des mesures de prévention mises en place lorsque la substitution du produit dangereux n'est techniquement pas possible. Il s'agit : des prélèvements atmosphériques, des prélèvements surfaciques, des prélèvements biologiques, ces trois types de prélèvements étant suivis d'analyses chimiques des polluants étudiés, de l'évaluation des dispositifs de ventilation. Plusieurs exemples de situations de travail concrets sont présentés démontrant l'intérêt des contrôles proposés, choisis en fonction de la voie de contamination des produits chimiques pour une mise en oeuvre de mesures de prévention les plus adapatées possibles.

 

BIOTOX. Guide biotoxicologique pour les médecins du travail. Inventaire des dosages biologiques disponibles pour la surveillance des sujets exposés à des produits chimiques.

https://www.inrs.fr/biotox

 

Exp-Pro : évaluation des expositions professionnelles.

Ce portail de l’Institut de veille sanitaire met à disposition des outils pour évaluer les expositions professionnelles. http://exppro.invs.sante.fr

 

Fiche d'aide au repérage de produit cancérogène et Fiche d'aide à la substitution de produit cancérogène

Les fiches d’aide au repérage (FAR) ont pour objectif d’aider les entreprises à repérer rapidement si des agents cancérogènes peuvent être rencontrés dans leur activité, à quels postes ou pour quelles tâches et avec quelle probabilité de présence. Ceci dans l’objectif réglementaire de l’évaluation du risque cancérogène propre à l’entreprise. Chaque FAR est généralement établie par domaine d’activité ou par famille de métiers.

Une fiche d'aide à la substitution (FAS) est établie pour un produit cancérogène dans un domaine d'activité donné (lorsque sa présence est avérée et que la substitution est possible). Elle a pour objectif d'éclairer les entreprises concernées sur les différentes substitutions possibles et de les orienter vers le choix qui leur conviendra le mieux. Elle propose des produits et/ou des procédés de substitution représentant de moindres risques pour la santé des salariés.

http://www.carsat-pl.fr/risques/dossiers/chimique/far_fas.html

 

COURTOIS B. ; CADOU S. Valeurs limites d'exposition professionnelle aux agents chimiques en France. 3e édition. Aide-mémoire technique. Edition INRS ED 984. INRS, 2012, 28 p., ill.

Cette brochure regroupe dans un tableau unique, les différents agents, y compris cancérogènes, pour lesquels le ministère chargé du Travail a publié des valeurs limites d'exposition professionnelle (VLEP), que ces valeurs soient indicatives (VL), réglementaires indicatives (VRI) ou réglementaires contraignantes (VRC). Le tableau est précédé de quelques rappels concernant la surveillance de l'atmosphère des lieux de travail (échantillonnage et analyse, aérosols), les valeurs admises (définitions et objectifs, convention d'additivité, éléments et composés, limitations, cancérogènes), les valeurs réglementaires et les valeurs recommandées par la Caisse nationale de l'assurance maladie.

 

EL YAMANI M. ; BRUNET D. ; BINET S. ; BISSON M. ; DIERS B. ; FALCY M. ; FASTIER A. ; GRIMBUHLER S. ; HAGUENOER J.M. ; IWATSUBO Y. ; MACE T. ; MATRAT M. ; NISSE C. ; PAQUET F. ; PILLIERE F. ; RAMBOURG M.O. ; SLOIM M. ; SOYEZ A. ; STOKLOV M. ; VIAU C. ; VINCENT R. Principes de construction des valeurs limites d’exposition professionnelle françaises et comparaison avec la méthodologie adoptée au niveau européen. Dossier médico-technique TC 133. Documents pour le médecin du travail , n° 124, 4e trimestre 2010, pp. 399-412, ill., bibliogr.

Depuis 2007, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (AFSSET), aujourd’hui ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a pour mission de construire des valeurs limites d’exposition professionnelle qui protègent la santé des travailleurs. L'Agence a établi une méthodologie pour construire des valeurs atmosphériques limites d’exposition professionnelle (VLEP). Celles-ci ont pour objectifs de protéger la santé du travailleur à long terme (VLEP-8 h) et à court terme (valeur limite court terme, VLCT-15 min, et valeur plafond). L’inhalation est la principale voie d’exposition considérée même si l’absorption cutanée est également prise en compte. L’article précise les éléments scientifiques sur lesquels se base l’argumentation pour recommander ces valeurs et fait notamment la différence entre les substances chimiques agissant avec un seuil d’effet de celles ayant un mécanisme sans seuil de dose. Une comparaison avec la démarche mise en oeuvre par le SCOEL (Scientific Committee on Occupational Exposure Limits) au niveau européen est effectuée et des exemples viennent illustrer chaque point clé.

 

LAUWERYS R.R. Toxicologie industrielle et intoxications professionnelles. 5e édition. Elsevier Masson, 2007, 1252 p., ill., bibliogr.

Les connaissances sur les risques associés à l'exposition aux divers polluants industriels et environnementaux, sur leur devenir dans l'organisme ou leur mécanisme d'action se sont fortement enrichis depuis 1999, justifiant cette mise à jour. Cet ouvrage fournit une information détaillée sur les risques pour la santé résultant de l'exposition aux principales substances utilisées pour l'industrie ou polluant l'environnement. Il présente aussi un aperçu synthétique des méthodes actuelles d'évaluation de la toxicité des divers agents chimiques. Notions générales de toxicologie industrielle : définition et rappel historique ; absorption, distribution, transformation et excrétion des substances toxiques ; mécanisme d'action des toxiques ; interactions ; exposition admissible aux substances chimiques en milieu professionnel ; évaluation de l'exposition aux agents chimiques dans l'industrie. Intoxications professionnelles : principales substances inorganiques et organo-métalliques (aluminium, antimoine, trihydrure d'antimoine, argent, arsenic, arsine, triméthylarsine, baryum, béryllium, bismuth, bore, dérivés et boranes, cadmium, chrome, cobalt, cuivre, étain, magnésium, manganèse, mercure, dérivés organomercuriels, molybdène, nickel, nickel carbonyle, osmium, platine, plomb, plomb tétraéthyle, ruthénium, sélénium, hydrogène sélénié, silicium et dérivés organiques, soufre, disulfure de carbone, tantale, tellure, titane, tungstène, uranium, vanadium, zinc, autres substances inorganiques, alcalis caustiques) ; hydrocarbures non substitués (hydrocarbures aliphatiques, alicycliques, aromatiques) ; hydrocarbures halogénés (hydrocarbures halogénés aliphatiques, cycliques et alicycliques) ; dérivés aminés et nitrés (amines aliphatiques, composés aliphatiques nitrés, nitrates aliphatiques, nitrites aliphatiques, composés aromatiques nitrés et aminés, dérivés alicycliques, dérivés azoïques, composés hétérocycliques) ; hydrazine et dérivés de l'hydrazine (1,1-diméthylhydrazine, 1,2-diméthylhydrazine, monométhylhydrazine, tétraméthylhydrazine, tétrafluorohydrazine, phénylhydrazine) ; alcools (alcool méthylique, alcool éthylique, etc.) ; glycols, dérivés des glycols et substances polyhydroxylées (éthylèneglycol, diéthylèneglycol, propylèneglycol, butylèneglycol, dioxane, éthers de glycols, méthoxyéthanol, éthoxyéthanol, autres dérivés de l'éthylèneglycol et du diéthylèneglycol, dérivés du propylèneglycol et du dipropylèneglycol, autre éther de glycol, trihydroxypropane) ; mercaptans (méthylmercaptan, éthylmercaptan, butylmercaptan, perchlorométhylmercaptan) ; éthers (diméthyléther, diéthyléther, méthyltertbutyléther, dérivés chlorés, dérivés fluorés, phénylglycidyléther, 4,4'-diaminodiphényléther, diphénylétherpolybromés, tétrahydrofurane) ; cétones ; aldéhydes et acétals ; acides, anhydrides et amides organiques ; phénols et dérivés (phénol, catéchol, résorcinol, hydroquinol, triméthylhydroquinone, quinone, pyrogallol et phloroglucinol, crésol, p-tert-butylphénol, p-tert-butylcatéchol, 4-hexylrésorcinol, o-phénylphénol, hydroquinol monobenzyléther, hydroquinol monoéthyl-éther, trichlorophénol, autres chlorophénols, dérivés de l'anthraquinone, tétrabromobisphénol A) ; esters ; gaz et vapeurs irritants et asphyxiants ; acide cyanhydrique, cyanures, nitriles et substances apparentées ; dérivés du fluor (inorganiques et organiques) ; poussières (minérales, végétales, d'origine animale) ; asthmes et rhinites professionnels ; matières plastiques et autres polymères synthétiques (élastomères, fibres synthétiques, substances auxiliaires utilisées dans la fabrication des matières plastiques) ; pesticides (insecticides, acaricides, nématocides, rodenticides, herbicides, fongicides, hélicides et molluscicides) ; solvants ; problèmes toxicologiques posés par les opérations de soudage, métallisation et découpage des métaux ; cancers d'origine professionnelle ; risques toxicologiques dans l'industrie pharmaceutique, en milieu hospitalier, dans l'industrie biotechnologique ; principes généraux des méthodes de prévention des maladies professionnelles.

 

TESTUD F. Toxicologie médicale professionnelle et environnementale. 4e édition. Editions ESKA, 2012, 814 p., ill., bibliogr.

Cet ouvrage propose une synthèse des connaissances et données toxicologiques humaines portant sur les substances chimiques les plus fréquemment rencontrées en milieu professionnel et dans l'environnement. Il s’adresse avant tout aux médecins du travail pour l’évaluation, la prévention et la surveillance du risque toxique professionnel, et aux cliniciens confrontés aux intoxications aiguës et chroniques. Au sommaire : principes généraux de toxicologie professionnelle (évaluation du risque, allergolologie, cancérogenèse, risque toxique pendant la grossesse, prévention primaire, surveillance biologique des travailleurs exposés, risque industriel et catastrophes chimiques) ; substances caustiques ; gaz ; acide cyanhydrique, cyanures et nitriles ; métaux et métalloïdes ; éléments non métalliques ; solvants organiques et hydrocarbures ; hydrocarbures lourds ; aldéhydes et phénols ; amines, hydrazines, azides et dérivés nitrés ; médicaments, détergents et biocides ; matières plastiques. Pour chaque produit ou famille de produit sont précisés les utilisations industrielles, la toxicocinétique, les organes cibles et les mécanismes d'action toxique, les données relatives aux intoxications aiguës ou à l’exposition chronique professionnelle (circonstances, pathologies), les expositions par l’alimentation et l’eau de boisson, les expositions iatrogènes et leurs effets toxiques. En annexe sont présentées les principales étiologies toxiques des pathologies les plus courantes et des données générales sur quelques pathologies dont l'origine toxique est évoquée.

 

FAN : Fiches Actualisées de Nuisances. Groupement national des médecins du travail du BTP.

Ces fiches sont élaborées par des médecins du travail du BTP. Elles sont un outil d’aide à la décision pour le médecin du travail. Elles sont destinées à être un support pour le repérage, l’évaluation, les actions de surveillance et de prévention en matière de risques professionnels. Elles peuvent l’aider à prendre une décision étayée, reproductible et consensuelle.

http://www.forsapre.com/accueil/accueil-sante-travail-prevention.htm

 

TESTUD F. ; GRILLET J.P. ; BAERT A. ; BALDI I. ; et coll. Produits phytosanitaires : intoxications aiguës et risques professionnels. Editions ESKA (12 rue du Quatre-Septembre, 75002 Paris), 2007, 431 p., ill., bibliogr.

Cet ouvrage fait le point sur la toxicité pour l'homme des principales substances actives utilisées en milieu agricole en France. La première partie rappelle la fonction des produits phytosanitaires, leurs techniques d'emploi, la réglementation qui leur est applicable ainsi que les principes généraux de prévention et des surveillance des travailleurs exposés. Dans les parties suivantes, les données sur la toxicocinétique, l'expérimentation animale, les mécanismes d'action toxique et les pathologies observées chez l'homme sont décritent pour chaque substance ou famille de substances : les insecticides (organochlorés, organophosphorés, carbamates anticholinestérasiques, pyréthrinoïdes de synthèse, roténone, propargite, amitraze, abamectin, fipronil et imidaclopride, organostanniques), les fongicides (soufre, sulfate de cuivre, fongicides arsenicaux, carbamates, dithiocarbamates, dicarboximides, chlorothalonil), les herbicides (chlorate de sodium, acides chlorophénoxy-alcanoïques, aminophosphonates, bipyridiles, benzonitriles, aminotriazole, diazines et triazines, phénylurées), les engrais minéraux, les fumigants (bromure de méthyle, phosphures d'aluminium et de magnésium, dazomet et métam-sodium, dichloropropène, fluorure de sulfuryle, chloropicrine, acide cyanhydrique) et les rodenticides (antivitamines K, chloralose, strychnine, monofluoroacétate de sodium....). La dernière partie regroupe les données épidémiologiques récentes concernant les effets à long terme des pesticides.

 

TESTUD F. ; GARNIER R. ; DELEMOTTE B. Toxicologie humaine des produits phytosanitaires. Tome 1. Principes généraux, insecticides, fongicides et fumigants. Editions ESKA / Editions Alexandre Lacassagne (12 rue du Quatre-Septembre, 75002 Paris), 2001, 272 p., ill., bibliogr.

Cet ouvrage propose une synthèse des données toxicologiques disponibles sur les principales substances actives utilisées en milieu agricole en France. Il apporte des réponses claires, validées et utiles pour la pratique, permettant d'optimiser aussi bien la prise en charge des patients intoxiqués qu'une juste évaluation des risques pour les travailleurs. La 1re partie décrit les principes généraux d'utilisation, des techniques d'emploi et de réglementation des produits phytosanitaires ainsi que la prévention et la gestion du risque toxique lié aux pesticides. Les 2e, 3e et 4e parties donnent respectivement pour les substances actives de la famille des insecticides, des fongicides et des fumigants : la toxicocinétique, la toxicologie préclinique, le mécanisme d'action toxique, la toxicologie humaine (effets par intoxication, intoxications accidentelles, intoxications par ingestion, intoxications professionnelles, effets indésirables)

 

GRILLET J.P. ; ABADIA G. ; BERNARD C. ; DUPUPET J.L. ; et coll. Pathologie en milieu professionnel agricole. Encyclopédie médico-chirurgicale. Pathologie professionnelle et de l'environnement 16-538-A-10. Elsevier Masson (62 rue Camille Desmoulins, 92130 Issy-les-Moulineaux), 2009, 10 p., ill, bibliogr.

Les activités agricoles au sens de l'affiliation au régime de protection sociale agricole sont diverses : elles couvrent la production agricole, la coopération et donc une partie de l'industrie agroalimentaire et le secteur tertiaire (banque, assurance). Seules les activités comportant des risques spécifiques (polyculture, cultures spécialisées, élevage, forêt, coopératives, abattoirs, jardins espaces verts, viticulture) sont traitées ici, à l'exclusion du secteur tertiaire. Elles représentent plusieurs centaines de situations de travail et près d'un million de salariés, en majorité temporaires ou saisonniers. Pour les neuf situations retenues sur la base de leur spécificité et du nombre de personnes concernées, les principaux risques professionnels, les modalités de la prévention sont décrits. Les risques spécifiques à l'agriculture (phytosanitaire, biologique, machinisme) sont plus particulièrement abordés.

 

DELEMOTTE B.;CONSO F. (Ed);BERGERET A. (Ed). Santé au travail en milieu agricole. Collection Médecine du travail. Masson (21 rue Camille Desmoulins, 92789 Issy-les-Moulineaux Cedex 9), 2004, 205 p., ill., bibliogr.

La santé au travail en milieu agricole a des caractères bien particuliers et sa spécificité est reconnue sur le plan législatif et réglementaire. En effet, les travailleurs de l’agriculture ne sont pas uniquement ceux qui travaillent dans les exploitations agricoles et forestières, mais également les salariés d’une partie des industries agroalimentaires (IAA) et des entreprises connexes ou liées à l’agriculture. Cet ouvrage aborde donc les différents aspects à la fois socio-démographiques, techniques, pathologiques et réglementaires de cette population. L'évolution des techniques de production, la spécialisation des élevages et des cultures ont conduit à l’apparition de nouvelles pathologies et à la nécessité d'adapter des stratégies de prévention impliquant tous les intervenants et à la révision périodique de la classification des maladies professionnelles du régime agricole. Les trois grandes parties de cet ouvrage portent sur les populations dites agricoles et leurs organisations, la réglementation spécifique en matière de santé et de sécurité au travail, les risques des métiers de l’agriculture et les politiques de prévention mises en place ces trente dernières années. La santé au travail en milieu agricole doit rester évolutive, prête à se remettre en cause. Les populations surveillées, les techniques et les modes opératoires changent. La surveillance médicale doit s'adapter à ces évolutions pour être efficace. S'appuyant comme par le passé sur les connaissances des chercheurs et des universitaires, les médecins du travail agricoles doivent être en éveil, à l'écoute des professionnels des métiers agricoles, au service de l'homme au travail.

 

LAFON D. (Ed) ; ABADIA G. ; BASILE S. ; BASTIDE J.C. ; BAYEUX-DUNGLAS M.C. ; CAMPO P. ; CARON V. ; FALCY M. ; GANEM Y. ; GAURON C. ; LE BACLE C. ; MEYER J.P. ; RADAUCEANU A. ; SAILLENFAIT A.M. ; SOUDRY C. ; BIJAOUI A. ; HEITZ C. ; PAYAN D. ; et coll.  Grossesse et travail. Quels sont les risques pour l'enfant à naître ?  Avis d'experts.  EDP Sciences (17 avenue du Hoggar, Parc d'activités de Courtaboeuf, BP 112, 91944 Les Ulis Cedex A), 2010, 561 p., ill., bibliogr.

Chaque année, près de 530 000 enfants naissent de mères ayant eu une activité professionnelle durant leur grossesse et la majorité d’entre eux sont en bonne santé. Cependant, malgré toutes les mesures prises, un certain nombre de grossesses présente des complications pouvant avoir des répercussions sur l’enfant : avortement, mort fœtale, naissance prématurée, retard de croissance intra-utérin, malformations congénitales, retard de développement psychomoteur. La part de responsabilité des expositions professionnelles sur ces issues défavorables suscite des interrogations fréquentes. Ce nouvel avis d’experts propose une mise au point sur les connaissances actuelles de l’impact potentiel des expositions professionnelles sur le déroulement de la grossesse, et plus particulièrement sur les effets pour l’enfant à naître. De nombreux risques sont ainsi abordés : chimiques, biologiques, rayonnements ionisants, ondes électromagnétiques, travail physique, bruit, stress, horaires irréguliers ou de nuit. L’ouvrage détaille également la réglementation en la matière, ainsi que les résultats des études épidémiologiques consacrées à diverses professions. Enfin, des recommandations sont émises avec pour objectif l’amélioration de la prise en charge de ces risques en milieu professionnel.

 

TESTUD F. ; ABADIA-BENOIST G. Risques professionnels chez la femme enceinte. Encyclopédie médico-chirurgicale. Pathologie professionnelle et de l'environnement 16-660-A-10.  Elsevier Masson (62 rue Camille Desmoulins, 92130 Issy-les-Moulineaux), 2010, 11 p., ill, bibliogr.

Plus de 80 % des françaises en âge de procréer exercent une activité professionnelle : le retentissement de l'exposition maternelle (chimique, microbiologique et/ou physique) sur le produit de conception est de ce fait une préoccupation forte des salariées et du corps médical qui les suit. De très nombreuses études épidémiologiques ont été conduites pour mettre en évidence l'impact des nuisances du travail sur le déroulement et l'issue de la grossesse. Concernant le risque chimique, les expositions identifiées comme réellement à risque chez la femme enceinte sont les solvants organiques, certains métaux lourds, les antimitotiques, les anesthésiques gazeux et quelques pesticides, maintenant interdits. Une synthèse des études disponibles sur ces substances est présentée. Pour ce qui est du risque biologique, plusieurs micro-organismes peuvent interférer avec le déroulement de la grossesse, qu'ils entraînent des malformations de l'enfant (virus de la rubéole, toxoplasme, cytomégalovirus, etc), une issue défavorable de la grossesse (Listeria , Coxiella, etc) ou les deux. Les principales professions concernées sont les professions de santé, de l'enfance ou en contact avec des animaux. Dans le domaine des risques physiques, les rayonnements ionisants sont identifiés depuis longtemps comme responsables d'embryopathie ; les mesures de limitation et d'optimisation de la dose protègent la femme enceinte. Pour les rayonnements non ionisants, les données actuellement disponibles sont rassurantes mais les recherches doivent être poursuivies. Enfin, concernant les nuisances liées aux ambiances, à la charge ou à l'organisation du travail, c'est surtout leur cumul qui peut augmenter le risque de prématurité et éventuellement d'hypotrophie fœtale. Les salariées doivent être incitées à déclarer précocement leur grossesse, ou mieux leur projet de grossesse, au médecin du travail. Une caractérisation du risque fondée sur l'identification des dangers et l'évaluation quantifiée, métrologique et/ou biométrologique, de l'exposition est le plus souvent réalisable. Le praticien peut se faire aider par des organismes ressources, disposant des moyens documentaires et du savoir-faire nécessaires ; le médecin du travail juge alors de l'opportunité d'un maintien au poste, d'un aménagement ou d'une éviction. Un suivi systématique de l'issue des grossesses exposées en milieu de travail devrait être mis en place.

 

SOUDRY C. Salariées en état de grossesse. Hygiène, sécurité, conditions de travail et surveillance médicale. 5e édition mise à jour novembre 2008. Aide-mémoire juridique 14. TJ 14.  INRS (30 rue Olivier Noyer, 75680 Paris Cedex 14), 2008, 15 p.

Cet aide-mémoire fournit les principales données légales et réglementaires d'hygiène et de sécurité ayant pour but de protéger les salariés en état de grossesse. Une liste des principaux textes complètent ce document. Au sommaire : 1. Hygiène et sécurité, emplois interdits ou réglementés (risques biologiques, risques chimiques, risques physiques). 2. Conditions de travail (rôle du CHSCT, charge physique, horaires de travail, confort du poste de travail, adaptation du travail, affectations temporaires et transformations de postes). 3. Surveillance médicale.

 

MENGEOT M.A. ; VOGEL L. Produire et reproduire. Quand le travail menace les générations futures. Institut syndical européen pour la recherche, la formation et la santé et sécurité, Département santé-sécurité (ETUI-REHS, 5 bd du Roi Albert II, 1210 Bruxelles, Belgique), 2008, 84 p., ill., bibliogr.

Cette publication a pour objectif de contribuer à une meilleure prise de conscience des risques reproductifs au travail. Ceux-ci constituent un ensemble vaste et complexe. Ils sont diversifiés en ce qui concerne leur nature : produits chimiques, rayonnements ionisants, vibrations, chaleur, agents biologiques, stress, etc. Ils sont également diversifiés quant à leurs effets : infertilité masculine ou féminine, fausses couches, malformations congénitales, atteintes à la santé au cours du développement des enfants, etc. Ces risques sont très largement ignorés. Il n'existe vraisemblablement aucun autre domaine de la santé au travail dans lequel les informations disponibles soient si fragmentaires et insuffisantes. La brochure passe en revue les connaissances disponibles avec la volonté de les présenter de manière concise pour un large public. Elle est consacrée principalement aux agents chimiques bien que d'autres risques reproductifs soient également abordés de façon plus concise. Au sommaire : reproduction et risques reproductifs ; anciens et nouveaux poisons dans le milieu de travail (plomb, mercure, disulfure de carbone, alcool, éthers de glycol, nicotine, arsenic, lithium, monoxyde de carbone, chlordécone, dibromochloropropane, chloroprène, dibromure d'éthylène, chlorure de vinyle, oxyde d'éthylène, cadmium, phtalates, nanoparticules, bore, acrylamide, 1-bromopropane, etc.) ; la législation communautaire, l'écartement l'emporte sur l'élimination du risque ; pour une meilleure prévention des risques reproductifs au travail.

 

CHARBOTEL B. ; NORMAND J.C. ; BERGERET A. Cancers professionnels. Généralités. Encyclopédie médico-chirurgicale. Toxicologie, pathologie professionnelle 16-532-A-05.  Elsevier Masson (62 rue Camille Desmoulins, 92130 Issy-les-Moulineaux), 2007, 8  p., ill., bibliogr.

Si les premiers cancers d'origine professionnelle ont pu être décrits dès l'Antiquité, il est classique de considérer que c'est le chirurgien anglais Sir Percival Pott qui a décrit le premier cancer professionnel, le cancer du scrotum survenant chez des hommes ayant été ramoneurs dans leur enfance. Doll et Peto estimaient, en 1981, à 4 % la fraction totale des cancers attribuables à une origine professionnelle ; il existe cependant des disparités en fonction du site de cancer considéré. Les deux principales classifications des substances cancérogènes sont celle de l'Union européenne, qui a une portée essentiellement réglementaire, et celle du Centre international de recherche sur le cancer, ayant une portée plus scientifique. Actuellement environ 13 % de la population active française serait exposée professionnellement à des agents cancérogènes. Les trois expositions les plus fréquentes sont les gaz d'échappement diesel, les huiles minérales, et les poussières de bois. L'évaluation des risques en milieu professionnel et leur prévention sont de la responsabilité de l'employeur. Elles reposent sur l'évaluation du risque avec repérage et hiérarchisation. Lorsqu'elle est possible, la suppression du risque doit être mise en oeuvre, l'alternative étant les mesures de protection. En France, certains cancers peuvent être reconnus et indemnisés au titre des maladies professionnelles. Le nombre de cancers indemnisés a fortement progressé au cours de la dernière décennie pour atteindre près de 2 000 cas en 2004. Cependant, l'origine professionnelle de certains cancers reste encore mal diagnostiquée, entraînant une sous-déclaration de ces cancers.

 

MASSARDIER-PILONCHERY A. ; CHARBOTEL B. ; NORMAND J.C. ; BERGERET A.  Cancers professionnels.  Encyclopédie médico-chirurgicale. Pathologie professionnelle et de l'environnement 16-532-A-10.  Elsevier Masson (62 rue Camille Desmoulins, 92130 Issy-les-Moulineaux), 2013, 12 p., ill., bibliogr

Face à la hausse de l'incidence des cancers, les actions en matière de prévention reposent notamment sur les connaissances des éventuelles étiologies. En France, en 2003, d'après l'enquête Surveillance médicale des risques professionnels (SUMER) recensant les expositions professionnelles, environ 13 % de la population active étaient potentiellement exposés à des cancérogènes, toutes fréquences et tous niveaux d'exposition confondus. La fraction globale de l'origine professionnelle des cancers se situe actuellement autour de 5 % de l'ensemble des cancers selon les études. De nombreux sites de cancers peuvent être concernés par des facteurs de risque professionnels avec des niveaux de preuves variables. Du mésothéliome lié à une exposition à l'amiante à la leucémie induite par le benzène, les agents concernés sont divers : substances chimiques, mais aussi agents physiques, biologiques ou encore procédés industriels. Les patients atteints de certains cancers peuvent prétendre à une reconnaissance, voire une indemnisation en maladie professionnelle. Pour que l'origine professionnelle puisse être recherchée, il est important de savoir quelles activités et expositions professionnelles sont possiblement à risque. L'objectif de cet article est de présenter les différents sites de cancers pour lesquels un lien avec des expositions professionnelles est probable ou avéré. Une recherche bibliographique a été effectuée de façon systématique pour tous les sites de cancers. La classification du Centre international de recherche sur le cancer est précisée et l'existence éventuelle d'un tableau de maladies professionnelles.

 

Cancer et environnement.  Expertise collective.  Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (AFSSET,  253 avenue Général Leclerc, 94701 Maisons-Alfort Cedex) ; Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM, 101 rue Tolbiac, 75654 Paris Cedex 13), 2008, 889 p., ill., bibliogr.

Cet ouvrage présente les travaux de deux groupes d'experts réunis par l'Inserm dans le cadre de la procédure d'expertise collective, pour répondre à la demande de l'Afsset concernant l'impact de l'environnement sur certains cancers (les cancers du poumon, les mésothéliomes, les hémopathies malignes, les tumeurs cérébrales, les cancers du sein, de l'ovaire, du testicule, de la prostate et de la thyroïde) dont l'incidence a augmenté au cours des vingt dernières années. Ce travail s'appuie sur les données scientifiques disponibles en date du premier semestre 2007. Près de 1 800 articles ont constitué la base documentaire de cette expertise. Les deux groupes d'experts ont réalisé une analyse critique de la littérature portant sur les liens entre les neuf cancers et des facteurs environnementaux qu'il s'agisse de cancérogènes avérés, probables, possibles ou suspectés pour chaque localisation. Le niveau d'exposition aux facteurs environnementaux qui ne sont pas des cancérogènes avérés pour les localisations considérées est souvent mal connu, ce qui rend impossible l'estimation du nombre de cas de cancers qui pourraient être attribuables à ces facteurs. L'expertise propose une vue d'ensemble de l'influence avérée ou présumée d'une série de facteurs environnementaux ayant fait l'objet d'études publiées pour les neuf localisations. Elle indique les meilleures sources d'informations concernant les expositions et leurs tendances évolutives au cours des dernières décennies. Le rapport est structuré en douze parties : neuf pour chaque localisation cancéreuse étudiée et trois parties transversales portant sur les mécanismes de toxicité, les expositions aux facteurs environnementaux, les questions posées par l'évaluation quantitative des risques aux faibles doses. Chacune des parties se termine par la présentation des principaux constats et propositions.

 

Monographies du CIRC (IARC) sur l’évaluation des risques de cancérogénicité pour l’homme.

Les Monographies du CIRC identifient les facteurs environnementaux susceptibles d’accroître le risque de cancer chez l’homme (produits chimiques, mélanges complexes, expositions professionnelles, agents physiques et biologiques, et facteurs comportementaux). Les organismes de santé publique utilisent ensuite ces informations comme support scientifique dans leurs actions visant à prévenir l’exposition à ces cancérogènes potentiels. Des groupes de travail interdisciplinaires composés d’experts scientifiques internationaux examinent les études publiées et évaluent le degré de risque de cancérogénicité présenté par un agent. Les principes, procédures et critères scientifiques qui guident l’évaluation sont décrits dans le Préambule aux Monographies du CIRC. Depuis 1971, plus de 900 agents ont été évalués parmi lesquels plus que 400 ont été classés comme étant cancérogènes ou potentiellement cancérogènes pour l’homme. http://monographs.iarc.fr/

 

PAIRON J.C. ; BROCHARD P. ; LE BOURGEOIS J.P. ; RUFFIE P. Les cancers professionnels. Tome 1. Editions Margaux Orange, 2000, 688 p., ill., bibliogr.

Le cancer est un problème de santé publique majeur : 240 000 nouveaux cancers, 140 000 décès pour cette maladie chaque année en France, la première cause de mortalité chez l'homme. Les facteurs professionnels sont souvent méconnus des médecins et des patients, alors que certains sites (poumon, plèvre, voies aérodigestives supérieures, notamment) sont particulièrement concernés. La survenue retardée de ces cancers par rapport à l'exposition rend probablement compte de la difficulté de leur repérage dans le contexte de maladies multifactorielles. Le premier volume de cet ouvrage vise à faire le point des connaissances sur les mécanismes d'action d'agents cancérogènes professionnels typiques, et les moyens de leur identification et de leur prévention. Une approche par site de cancer permet de connaître les différents facteurs professionnels cancérogènes avérés ou suspectés, et les circonstances d'exposition.

 

PAIRON J.C. ; BROCHARD P. ; LE BOURGEOIS J.P. ; RUFFIE P. Les cancers professionnels. Tome 2. Aspects spécifiques selon les groupes professionnels. Editions Margaux Orange, 2001, 580 p., ill., bibliogr.

Le cancer est un problème de santé publique majeur : 240 000 nouveaux cancers, 140 000 décès pour cette maladie chaque année en France, la première cause de mortalité chez l'homme. Les facteurs professionnels sont souvent méconnus des médecins et des patients, alors que certains sites (poumon, plèvre, voies aérodigestives supérieures, notamment) sont particulièrement concernés. La survenue retardée de ces cancers par rapport à l'exposition rend probablement compte de la difficulté de leur repérage dans le contexte de maladies multifactorielles. Le premier volume de cet ouvrage a permis de faire le point des connaissances sur les mécanismes d'action d'agents cancérogènes professionnels typiques, et les moyens de leur identification et de leur prévention. Une approche par site de cancer permet de connaître les différents facteurs professionnels cancérogènes avérés ou suspectés, et les circonstances d'exposition. De façon complémentaire, ce second volume aborde la plupart des différents secteurs d'activité dans lesquels un excès de cancers d'origine professionnelle est connu ou suspecté. Pour chaque secteur, les nuisances cancérogènes font l'objet d'un inventaire, les résultats des principales études épidémiologiques sont présentés, ainsi que les aspects spécifiques de la prévention. Ces éléments doivent permettre aux acteurs en santé au travail d'organiser de façon optimale leur stratégie de prévention. Au sommaire : milieu agricole, mines de charbon, d'uranium, et autres mines, production et distribution d'électricité, industrie pétrochimique, industrie métallurgique (métaux ferreux et non ferreux), industrie chimique, industrie phytosanitaire, industrie du verre, industrie céramique, industrie de production des fibres minérales artificielles, industrie des matières plastiques, industrie du caoutchouc, industrie du cuir et du tannage, industrie papetière, industrie du bois, industrie textile, industrie alimentaire, imprimerie, métiers du bâtiment, travail des métaux, personnels navigants, construction et transport ferroviaires, métiers liés à la mer, construction et réparation automobiles, activité de coiffure, personnels de santé, nettoyage à sec, laboratoires de recherche, incinération des ordures ménagères, chauffeurs et conducteurs d'engins, fiches pratiques par site de cancer.

 

PAIRON J.C. ; ANDUJAR P. ; MATRAT M. ; AMEILLE J. Cancers respiratoires professionnels. Revue des maladies respiratoires , vol. 25, n° 5, février 2008, pp. 193-207, ill., bibliogr.

Les cancers bronchopulmonaires et le mésothéliome pleural sont les cancers professionnels les plus fréquents. Des estimations épidémiologiques récentes font état d'une fraction attribuable aux facteurs professionnels comprise entre 13 et 29 % pour le cancer bronchopulmonaire et de l'ordre de 85 % pour le mésothéliome pleural, chez l'homme. Les expositions antérieures à l'amiante sont les plus fréquentes des expositions professionnelles à l'origine de ces cancers. Le mésothéliome oriente d'emblée le clinicien vers la recherche d'une exposition passée à l'amiante. En revanche, la recherche d'une exposition professionnelle qui devrait être systématique devant tout cas de cancer bronchopulmonaire, est souvent plus difficile, du fait des nombreuses étiologies identifiées et de l'absence de signes d'orientation permettant de distinguer un cancer bronchopulmonaire d'origine professionnelle d'un cancer induit par le tabac. Il est de ce fait essentiel de repérer les situations d'exposition afin, d'une part, de mettre en oeuvre des programmes de prévention permettant de supprimer les expositions en milieu de travail, éventuellement persistantes et, d'autre part, d'identifier les cas susceptibles d'ouvrir droit à une reconnaissance en maladie professionnelle et/ou à une prise en charge dans le cadre du Fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante.

 

PAIRON J.C. ; CLAVIERE C. de Principaux cancérogènes et épidémiologie des cancers professionnels. Revue du praticien , vol. 54, n° 15, 15 octobre 2004, pp. 1640-1648, ill., bibliogr.

L'incidence des cancers professionnels en France serait de 3 000 à plus de 7 000 cas chez l'homme, avec une majorité de cancers respiratoires, estimation encore largement supérieure au nombre des cas de cancers bénéficiant chaque année d'une reconnaissance en maladie professionnelle, malgré leur triplement entre 1996 et 2001. Evaluation du danger cancérogène : classification du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC ou IARC en anglais) ; classement de l'Union européenne. Fréquence des cancers professionnels : estimation des fractions de cancers attribuables à des expositions professionnelles chez les hommes en France, nombre de cas de cancers reconnus en maladie professionnelle dans le cadre des tableaux du régime général de la Sécurité sociale. Causes professionnelles les plus fréquentes : étiologies professionnelles des cancers pulmonaires, ORL, des hémopathies, des cancers urologiques, des cancers cutanés, autres cancers.

 

Atlas de dermatologie professionnelle

Cet atlas iconographique a pour objectif de contribuer à une meilleure prévention de dermatoses professionnelles en permettant de fiabiliser et d’uniformiser les diagnostics. En effet il apporte une aide pour les diagnostics positif, différentiel et étiologique.

 http://www.atlasdedermatologieprofessionnelle.com/index.php/Accueil

 

LACHAPELLE J.M. ; FRIMAT P. ; TENNSTEDT D. ; DUCOMBS G. ; et coll. Dermatologie professionnelle et de l'environnement. Masson, 1992, 372 p., ill., bibliogr.

Cet ouvrage, destiné aux dermatologistes et aux médecins du travail, a pour but de passer en revue les principales dermatoses professionnelles d'origine physique ou chimique, ainsi que celles provoquées par des agents vivants : virus, bactéries, champignons, parasites. De nombreuses affections liées aux loisirs et aux sports sont également décrites. Les diverses facettes des dermatoses professionnelles sont abordées in extenso : étiologie, pathogénie, symptomatologie, diagnostic positif, diagnostic différentiel, pronostic, traitement, prévention, législation. Le domaine strict des dermatoses professionnelles étant dépassé, des problèmes généraux d'environnement sont souvent abordés. Des chapitres particuliers sont également consacrés à la prévention collective et individuelle, aux législations et aux perspectives européennes, à l'expertise en dermatologie. Divisé en 16 chapitres, ce précis comporte également quatre annexes techniques consacrées aux allergènes de contact, à la méthodologie des tests et aux tableaux des maladies professionnelles indemnisables.

 

CREPY M.N. ; NOSBAUM A. ; BENSEFA-COLAS L.  Dermatoses professionnelles.  Encyclopédie médico-chirurgicale. Pathologie professionnelle et de l'environnement 16-533-A-10.  Elsevier Masson (62 rue Camille Desmoulins, 92130 Issy-les-Moulineaux), 2013, 23 p., ill., bibliogr.

Les dermatoses professionnelles sont la deuxième cause de maladies professionnelles dans de nombreux pays. Devant une éruption cutanée, surtout si elle siège aux mains, il faut rechercher un lien entre la dermatose et l'activité professionnelle en précisant la profession du patient, les produits manipulés et la rythmicité de l'éruption par rapport au travail. Les dermatoses professionnelles les plus fréquentes sont les dermatites de contact, surtout les dermatites de contact d'irritation et les dermatites de contact allergiques, plus rarement les urticaires de contact et les dermatites de contact aux protéines. Les causes de dermatites de contact professionnelles sont très souvent multifactorielles, associant facteurs environnementaux professionnels et parfois non professionnels (irritants chimiques, physiques, allergènes) et des facteurs endogènes (principalement la dermatite atopique). Le diagnostic d'une dermatite professionnelle doit être le plus précoce possible. Il nécessite un bilan allergologique en milieu spécialisé conduit à l'aide des compositions des produits professionnels obtenues auprès des médecins du travail (compositions qui permettent d'orienter le choix des batteries de tests et les dilutions des produits professionnels). Il permet de traiter plus rapidement le patient, d'améliorer son pronostic médical et de favoriser le maintien au poste de travail. Les deux facteurs essentiels à la prévention médicale sont la réduction maximale du contact cutané avec les irritants et l'éviction complète du contact cutané avec les allergènes auxquels le patient est sensibilisé. Les autres dermatoses professionnelles sont aussi abordées. Dans bon nombre de cas, une déclaration en vue d'une reconnaissance en maladie professionnelle peut être conseillée au patient souffrant d'une dermatose liée au travail. L'avis du médecin du travail ou d'un service de pathologie professionnelle est le plus souvent utile afin de caractériser la dermatose, son étiologie et d'aider le patient dans ses démarches.

 

GERAUT C. ; TRIPODI D. Réparation et prévention des dermatoses professionnelles. Encyclopédie médico-chirurgicale. Toxicologie, pathologie professionnelle 16-533-B-10. Editions scientifiques et médicales Elsevier (23 rue Linois, 75724 Paris Cedex 15), 2006, 10 p., ill., bibliogr.

Les dermatoses professionnelles ont souvent de graves conséquences sur l'emploi des personnes qui en sont atteintes, ce qui rend essentiel leur prévention et leur réparation médico-légale en cas d'échec des mesures préventives. Les ordonnances de prévention en matière de dermatose professionnelle sont d'autant plus efficaces qu'elles reposent sur des mesures collectives, parfois radicales (suppression d'un composant ou produit allergisant ou caustique), mais aussi lorsqu'on peut mettre en oeuvre tout un ensemble de mesures d'hygiène individuelle très précises et adaptées à chaque tâche, en restant pragmatique, avec validation par les utilisateurs eux-mêmes, sans lesquels la prévention reste lettre morte. La prise en charge médico-légale est complexe, du fait du grand nombre de modalités de réparation et de tableaux de maladies professionnelles qui sont schématisés dans cet article.

 

CREPY M.N.  Dermatite de contact d'origine professionnelle : conduite à tenir. Allergologie-dermatologie professionnelle TA 93. Références en santé au travail, n° 133, 1er trimestre 2013, pp. 109-122, ill., bibliogr.

Les dermatites de contact (dermatites de contact d’irritation, dermatites de contact allergiques et dermatites de contact aux protéines) sont les dermatoses professionnelles les plus fréquentes, le plus souvent localisées aux mains. La coiffure, la métallurgie, le secteur de la santé, l’agroalimentaire, la construction, le nettoyage et la peinture comptent parmi les secteurs professionnels les plus concernés. Les irritants professionnels incriminés dépendent des secteurs d’activité : travail en milieu humide, détergents et désinfectants, produits de nettoyage des mains, huiles de coupe, solvants, etc. Divers allergènes professionnels sont impliqués en fonction de l’activité : métaux (chrome, nickel, cobalt), cosmétiques et parfums, plastiques (résines époxy, acryliques), biocides, additifs de vulcanisation du caoutchouc, plantes. Le diagnostic repose sur l’examen clinique, l’anamnèse et le bilan allergologique. L’aspect clinique de la dermatite de contact d’irritation est très souvent impossible à différencier de la dermatite de contact allergique. Les causes de dermatites de contact professionnelles sont très souvent mutilfactorielles, associant facteurs environnementaux professionnels et parfois non professionnels (irritants chimiques, physiques, allergènes) et des facteurs endogènes (dermatite atopique principalement). Les critères diagnostiques des dermatites de contact professionnelles sont : pour la dermatite de contact d’irritation l’exposition professionnelle à des irritants, la guérison complète pendant les congés, l’absence d’allergie de contact aux produits manipulés ; pour la dermatite de contact allergique, l’exposition professionnelle à des allergènes, la confirmation de la sensibilisation par tests épicutanés ; pour la dermatite de contact aux protéines, les symptômes immédiats lors de l’exposition professionnelle à des produits sensibilisants, avec prick-tests positifs correspondants. Pour un certain nombre d’agents irritants ou sensibilisants, les dermatites irritatives ou allergiques peuvent être prises en charge au titre des maladies professionnelles. Les deux mesures essentielles de prévention sont la réduction maximale du contact cutané avec les irritants et l’éviction complète du contact cutané avec les allergènes auxquels le salarié est sensibilisé.

 

BESSOT J.C. ; PAULI G. ; VANDENPLAS O. L'asthme professionnel. Editions Margaux Orange, 2012, 631 p., ill., bibliogr.

L’asthme professionnel est la plus fréquente des maladies respiratoires professionnelles. Elle représente entre 33 et 45 % des étiologies selon des publications récentes. Les agents responsables ne cessent de se diversifier en nature et d’augmenter en nombre. Cet ouvrage, comprenant 47 chapitres, soit 9 de plus que la précédente édition de 1999, rassemble l’essentiel des connaissances récentes et aborde successivement : les données épidémiologiques ; les méthodes d’investigation ; les aspects spécifiques selon les agents étiologiques et les professions ; les syndromes apparentés ; l’évolution ainsi que la prévention et la réparation. Pneumologues, allergologues, médecins du travail, ORL et spécialistes de la prévention et de l’environnement trouveront dans cet ouvrage un instrument pratique recensant aussi bien les nombreuses étiologies des rhinites et des asthmes professionnels que les méthodes d’investigations qui leur sont propres, intégrées dans une démarche diagnostique adaptée. Le texte de ce livre a été complété par de nombreux tableaux, des figures, une bibliographie et un index informatif. Comparé à la première édition, cet ouvrage s’est étendu à davantage d’auteurs utilisant la langue française, venus d’Europe, du Canada et de pays africains francophones. Il demeure le seul ouvrage de langue française sur l’asthme professionnel et rassemble un nombre important de spécialistes reconnus dans ce domaine.

Documents spécifiques en lien avec le tableau et disponibles à l'INRS

CREPY M.N. Dermatites de contact professionnelles chez les mécaniciens. Fiche d'allergologie-dermatologie professionnelle TA 89. Documents pour le médecin du travail , n° 127, 3e trimestre 2011, pp. 487-502, ill., bibliogr.

Les mécaniciens exercent dans de multiples secteurs d'activité : industrie automobile et aérospatiale, secteur de la défense, maintenance de machines industrielles diverses, appareils électroménagers, etc. Les dermatites professionnelles observées chez les mécaniciens sont essentiellement des dermatites de contact d'irritation et/ou allergiques, les urticaires sont exceptionnelles. Les principaux irritants chimiques sont les solvants, les fluides hydrauliques, les huiles de vidange, les décapants, les carburants, les détergents, associés aux facteurs physiques d'irritation. Les principaux allergènes sont les biocides (isothiazolinones, formaldéhyde et libérateurs de formaldéhyde, etc.), les additifs du caoutchouc, les métaux et les plastiques. Le diagnostic étiologique repose sur les tests allergologiques avec les batteries spécialisées et les produits professionnels. La prévention technique doit mettre en oeuvre toutes les mesures susceptibles de réduire l'exposition. Il n'existe pas de gant de protection universel. Le type de gants conseillé doit être adapté à la composition des différents produits manipulés. La prévention médicale repose sur la réduction maximale du contact cutané avec les irritants et l'éviction complète du contact cutané avec les allergènes. Il est important de proscrire l’usage de produits industriels (solvants, carburants, etc.) pour le lavage des mains et de conseiller des produits appropriés en cas de salissures. Ces affections sont réparées au titre de plusieurs tableaux de maladies professionnelles, en fonction des produits chimiques entrant dans la composition des produits utilisés.

 

CHAMPMARTIN C. Estimation du potentiel cancérogène des huiles minérales régénérées. Note documentaire ND 2356. Hygiène et sécurité du travail , n° 227, 2e trimestre 2012, pp. 3-10, ill., bibliogr.

L'étude, objet de cet article, avait pour but de comparer 3 méthodes permettant de déterminer le potentiel cancérogène d'une huile minérale, en les appliquant à des huiles de base usagées régénérées ainsi qu'à certaines huiles de base neuves. Les huiles obtenues par régénération d'huiles minérales usagées via divers traitements industriels peuvent être commercialisées en tant qu'huiles de base (avant formulation) au même titre qu'une huile de base neuve issue du raffinage d'un brut pétrolier. Si, après formulation, les performances techniques de ces 2 types d'huiles sont comparables, des questions peuvent se poser sur les risques liés à l'utilisation des huiles régénérées. Si l'on s'en tient au tableau de maladie professionnelle 36 bis, ils seraient équivalents à ceux d'huiles neuves peu ou non raffinées et d'huiles moteur usagées. Or, les caractéristiques (composition) des huiles de base régénérées et le risque associé sont très dépendants des traitements de régénération. Le potentiel cancérogène cutané d'une huile peut être évalué selon 3 méthodes : 2 méthodes globales, DMSO/UV et IP 346, et le dosage spécifique du Benzo[a]pyrène (BaP). Sur 6 huiles de base régénérées, les informations apportées par les 3 méthodes ne sont pas cohérentes : alors que les seuils associés aux méthodes IP 346 et DMSO/UV ne sont pas ou rarement dépassés, la valeur préconisée pour le BaP est largement dépassée pour 4 des 6 huiles. Non indiquées pour ce type d'huiles, les méthodes globales ne font pas la différence entre une huile peu chargée et une huile chargée en BaP, classant les 6 huiles analysées non cancérogènes. Plus surprenant, pour 4 huiles de base neuves, toutes les valeurs en BaP sont supérieures à la valeur préconisée par les organismes de prévention français, l'indice DMSO/UV est dépassé pour 3 huiles alors que le seuil proposé par la méthode IP 346 est respecté. La méthode IP 346 imposée par l'Union européenne pour le contrôle des huiles de base neuves, et couramment utilisée par les pétroliers quelle que soit l'huile, ne permet pas de garantir l'absence de substances cancérogènes. Les quelques données présentées dans ce document remettent en cause la pertinence de cette méthode pour l'évaluation du potentiel cancérogène des huiles.

 

SZABO-GAY O. ; JOUNIEAUX V. ; BENOIT N. ; SEVESTRE H. ; PHILIPPON C. Pneumopathie lipidique chez un fraiseur exposé aux brouillards d’huile de coupe. Cas clinique. Vu du terrain TF 204. Références en santé au travail , n° 132, 4e trimestre 2012, pp. 39-45, ill., bibliogr.

Les huiles de coupe font partie des fluides utilisés dans les procédés d’usinage de pièces métalliques. Au cours de ces tâches, des brouillards, ou aérosols, peuvent se dégager et être inhalés par l’opérateur. Cet article rapporte le cas d’un opérateur-régleur sur fraiseuse ayant développé une pneumopathie lipidique. Il aborde également les mesures de prévention en rapport avec l’usage des fluides de coupe.

 

BONNARD N. ; BRONDEAU M.T. ; CLAVEL T. ; FALCY M. ; JARGOT D. ; LAFONTAINE M. ; REYNIER M. ; SCHNEIDER O. Benzo(a)pyrène. Fiche toxicologique FT 144. INRS (30 rue Olivier Noyer, 75680 Paris Cedex 14), 2007, 8 p., ill., bibliogr.

 Fiche présentant l'essentiel des données d'hygiène et de sécurité relatives au benzo(a)pyrène (ou B(a)P) avec un rappel de la réglementation en vigueur ainsi que des recommandations techniques et médicales. Le B(a)P n'étant pas utilisé en tant que tel dans l'industrie, il existe peu de données concernant des expositions professionnelles au B(a)P seul. On le trouve essentiellement dans des mélanges complexes avec d'autres hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). L'exposition cutanée ou par inhalation à des produits contenant certains HAP, dont le B(a)P, induit une augmentation de la fréquence de certains cancers (peau, poumon, vessie, rein). Ainsi, le B(a)P a été classé cancérogène de catégorie 2 et mutagène de catégorie 2 pour l'homme dans la réglementation européenne. Le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) a classé le B(a)P en catégorie 1 (agent cancérogène pour l'homme).

 

COURTOIS B. ; SERRE P. Produits de démoulage des bétons. Composition, dangers, mesures de prévention. Edition INRS ED 6017. INRS (30 rue Olivier Noyer, 75680 Paris Cedex 14), 2007, 8 p., bibliogr.

Les techniques de construction de gros-oeuvre du bâtiment et des travaux publics tendent à multiplier les opérations de préfabrication d'éléments lourds en béton armé réalisés en usine, dans un atelier annexe ou dans une aire réservée du chantier, et celles de coulage sur place de voiles de béton. Ces deux techniques nécessitent l'emploi de coffrages qui doivent être revêtus, avant chaque utilisation, d'un produit de démoulage. La nature chimique des produits employés autant que leur mode d'application peuvent être à l'origine de nuisances et d'atteintes parfois graves de la santé. Cette brochure synthétique présente les principaux produits, ainsi que leurs dangers et les mesures de prévention à appliquer lors de leur utilisation.

 

DIEBOLD F. Métrologie des aérosols de fluides de coupe. Note documentaire ND 2267-207-07. Hygiène et sécurité du travail. Cahiers de notes documentaires , n° 207, 2e trimestre 2007, pp. 7-11, bibliogr.

Les fluides de coupe utilisés dans les procédés d'usinage des métaux sont la cause de pathologies cutanées (dermites, cancers, etc.) et d'affections respiratoires justifiant la mise en oeuvre de mesures de prévention. La nature complexe de ces fluides et la grande diversité des polluants émis qui en résulte, ne facilitent pas la tâche des hygiénistes du travail chargés d'évaluer l'exposition des travailleurs concernés. Cet article décrit les méthodes de mesurage d'aérosols de fluides de coupe, utilisées aux USA et dans trois pays européens.

 

Le tour. 2e édition. Edition INRS ED 912. INRS (30 rue Olivier Noyer, 75680 Paris Cedex 14), 2006, 1 dépliant, non paginé (8 p.), ill., bibliogr.

Ce document s'adresse à des tourneurs qualifiés et rappelle les mesures de prévention à prendre pour certaines opérations d'usinage spécifiques. Après un rappel des causes principales des accidents (absence de protecteur sur les éléments mobiles, méthodes de travail dangereuses, mauvais montage des pièces à usiner, mauvaise conception du poste de travail), ce dépliant donne des consignes pour travailler en sécurité sur les tours parallèles : ajustement des vêtements, rangement des outils, utilisation des protecteurs, port de lunettes de sécurité, support approprié pour le montage des pièces lourdes, etc.

 

BOUST C. ; LEBRETON R. Combustibles et carburants pétroliers. Edition INRS ED 989. INRS (30 rue Olivier Noyer, 75680 Paris Cedex 14), 2006, 8 p., ill., bibliogr.

Couramment utilisés professionnellement et dans la vie courante, les carburants et combustibles peuvent être, entre autres, à l'origine de pathologies ou de risques d'incendie. Cette brochure recense les principales propriétés, les risques et les mesures de prévention associées à l'utilisation des fiouls, du gazole, du kérosène ou des essences automobiles.

 

Captage et traitement des aérosols de fluides de coupe. Guide pratique de ventilation 6. Edition INRS ED 972. INRS (30 rue Olivier Noyer, 75680 Paris Cedex 14), 2005, 23 p., ill., bibliogr.

Ce guide traite des risques associés aux opérations effectuées avec des fluides de coupe sous forme d'huiles minérales entières ou de fluides aqueux, notamment lors de l'enlèvement ou de la déformation des métaux, et des moyens de les prévenir par une ventilation appropriée. Il aborde les points suivants : nature et évaluation des risques (additifs, effets sur la santé, valeurs limites d'exposition, métrologie des aérosols de fluides de coupe) ; conception d'une installation de ventilation (captage localisé, ventilation générale, apport d'air de compensation, circuits de transport, traitement et rejet de l'air pollué) ; contrôle et maintenance d'une installation de ventilation. Des dossiers techniques présentent des solutions précises aux problèmes pouvant être rencontrés dans différentes activités : décolletage, rectification, affûtage d'outils en carbure de tungstène, affûtage de lames pour la menuiserie, usinage de pièces pour l'automobile, etc.

 

Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) Prévention du risque chimique dans les activités d'impression. Recommandation R 421. INRS (30 rue Olivier Noyer, 75680 Paris Cedex 14), 2005, 4 p., ill.

Recommandation adoptée par le Comité technique national des industries des transports, eau, gaz, électricité, livre et communication, le 16 juin 2005. Cette recommandation, destinée au secteur de l'imprimerie, a pour but d'informer de manière synthétique sur les risques liés aux principaux produits chimiques, en fonction des différentes techniques d'impression (offset, flexographie, sérigraphie, hélio-emballage), et de guider les professionnels dans le choix des sources d'information, ainsi que dans leur gestion.

 

SEFRIN H.;KIECHLE A.;WALKER G.;ZIELASKO W.;et coll. Evaluation des émissions lors de l'usinage des métaux par enlèvement de copeaux sous microlubrification. Traduit de : Bestimmung und Beurteilung von Emissionen bei der spanenden Metallbearbeitung mit Minimalmengenschmierung. Gefahrstoffe-Reinhaltung der Luft, vol. 63, n° 10, octobre 2003, pp. 414-424. Note documentaire ND 2215-196-04. Hygiène et sécurité du travail. Cahiers de notes documentaires , n° 196, 3e trimestre 2004, pp. 43-52, ill., bibliogr.

Une étude sur les émissions susceptibles de se produire lors de l'usinage des métaux sous microlubrification a été menée dans le cadre d'un projet piloté par la Süddeutsche Metall Berufsgenossenschaft (caisse mutuelle d'assurance accidents), en collaboration avec des fabricants de lubrifiants et des entreprises industrielles, et avec l'appui du BIA (Berufsgenossenschaftliches Institut für Arbeitsschutz). La formation de produits de craquage et de pyrolyse a retenu plus particulèrement l'attention. Plusieurs lubrifiants ont été testés en laboratoire afin de déterminer les substances dangereuses potentiellement formées. Les émissions ont été déterminées sur banc d'essai pour différents paramètres de coupe et différents matériaux (acier, aluminium, fonte). Tous les essais ont présenté une concentration très faible en produits de pyrolyse. Du formaldéhyde était présent à la source, mais seulement à l'état de traces. Il est apparu que le choix du lubrifiant est déterminant pour assurer un faible niveau d'émission dans le cas de la microlubrification. Les huiles de synthèse à base d'esters et les alcools gras de viscosité élevée, non toxiques, présentant une faible perte par évaporation, un point d'éclair élevé, se sont particulièrement bien comportés dans la pratique.

 

LAFONTAINE M. ; DELSAULT P. ; MORELE Y. Risques liés à l'utilisation des fluides de coupe.  Note documentaire ND 2164-186-02. Cahiers de notes documentaires, n° 186, 1er trimestre 2002, pp. 29-37, ill., bibliogr.

Cet article résume les données recensées lors d'une étude d'instruction sur les risques liés à l'utilisation des fluides de coupe. Le nombre de personnes potentiellement exposées est relativement important (136 000 pour les fluides aqueux et 79 000 pour les huiles entières). Il n'y a pas de relation entre fluides d'usinage et cancers broncho-pulmonaires. Par contre, bien que les arguments soient limités, les fluides aqueux pourraient être incriminés dans des cancers de l'oesophage et de l'estomac. Concernant les autres pathologies, si très peu d'asthmes et de bronchites chroniques sont observés, il y a en revanche beaucoup d'atteintes cutanées bien plus nombreuses que celles observées au titre des maladies professionnelles. La plupart des mesures de prévention, collectives ou individuelles, sont déjà connues mais pas toujours observées notamment dans les petites entreprises. A l'issue de l'étude, l'action prioritaire à suivre paraît donc se situer au niveau de l'information et de l'application des règles élémentaires de prévention avec l'élaboration et la large diffusion d'un guide à l'attention des utilisateurs.

 

ROSENBERG N. Allergie respiratoire professionnelle aux brouillards de fluides de coupe.  Allergologie pneumologie professionnelle 86 TR 27. Documents pour le médecin du travail, n° 86, 2e trimestre 2001, pp. 231-240, ill., bibliogr.

L'usage des huiles de coupe (ou fluides de coupe ou fluides d'usinage des métaux) pour le refroidissement, l'humidification, la lubrification des machines-outils et des pièces métalliques lors des opérations de forage, tournage, décolletage, sciage, aiguisage, perçage, alésage, taraudage, rectification, lors des opérations de déformation des métaux, etc., expose à l'inhalation d'aérosols liquidiens dont la composition varie avec le type de liquide de coupe employé, les différents additifs et biocides qui y sont ajoutés et la contamination bactérienne qui vient s'y greffer. Il existe deux types de fluides de coupe : les huiles minérales entières, insolubles, dites simples, contenant très peu d'additifs ; les huiles dites solubles ou huiles émulsifiables ou fluides aqueux, contenant des additifs en grande quantité. Il faut y ajouter les fluides synthétiques, constitués de produits chimiques non huileux, en solution aqueuse, dont l'usage est en voie d'abandon. Cet article traite de la physiopathologie, de la prévalence de l'asthme et des pneumopathies d'hypersensibilité et d'autres manifestations respiratoires non allergiques, du diagnostic en milieu de travail (positif et étiologique), de sa confirmation en milieu spécialisé, de l'évolution, de la prévention, et de la réparation.

 

CREPY M.N. Dermatoses professionnelles aux fluides de coupe. Allergologie-dermatologie professionnelle 83 TA 61. Documents pour le médecin du travail, n° 83, 3e trimestre 2000, pp. 295-304, ill., bibliogr.

Les fluides de coupe (ou huiles de coupe ou fluides d'usinage des métaux) sont largement utilisés pour la lubrification et le refroidissement des opérations d'usinage, mais aussi l'évacuation des copeaux métalliques, l'amélioration de la qualité de la coupe de la pièce à usiner et la prolongation de la durée de vie des outils. Les dermatoses professionnelles aux fluides de coupe les plus fréquentes sont actuellement les dermatites de contact aux fluides aqueux de plus en plus utilisés, dont le pronostic est mauvais. La prévention doit donc être mise en place dès l'apprentissage, avant l'apparition de lésions cutanées. Au sommaire : fluides de coupe (classification, composition, nuisances cutanées telles que irritation, allergie, cancer) ; épidémiologie (prévalence, incidence) ; diagnostic en milieu de travail (formes cliniques des dermatoses liées aux fluides de coupe : folliculites et acné aux huiles, kératoses et épithélioma spino-cellulaires, hyperpigmentation, leucodermies, granulomes à corps étrangers, traumatismes mécaniques, dermites de contact ; visite du poste de travail) ; confirmation du diagnostic en milieu spécialisé ; pronostic ; prévention et traitement (prévention collective, prévention individuelle, prévention médicale) ; réparation.

 

Huiles de décoffrage. Fiche Prévention I6 F 08 09. Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP, 25 avenue du Général Leclerc, 92660 Boulogne-Billancourt Cedex), 2009, 2 p., ill., bibliogr.

Les différentes techniques en matière de coulage ou de préfabrication d'éléments en béton nécessitent l'emploi de produits facilitant le décoffrage. Cette fiche traite des risques pour la santé liés à l'utilisation des huiles de décoffrage et des moyens de prévention à mettre en oeuvre pour les éviter.

 

DUCHAINE C. ; CORMIER Y. ; GILBERT Y. ; VEILLETTE M. ; et coll. Travailleurs exposés aux fluides de coupe de métaux. Evaluation de l'exposition aux bioaérosols et effets sur la santé respiratoire et cutanée. Etudes et recherches. Rapport R-677. Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST, 505 boulevard de Maisonneuve Ouest, Montréal, Québec H3A 3C2, Canada), 2011, 60 p., ill., bibliogr.

Certains problèmes respiratoires sont observés chez les machinistes travaillant avec des fluides de coupe solubles (FC). Ces problèmes pourraient êtres reliés aux aérosols contenant des microorganismes présents dans les systèmes de FC. Pour mieux comprendre les effets de ces aérosols sur la santé humaine, l'environnement de travail doit être caractérisé. L’objectif de cette étude était d’analyser les concentrations de micro-organismes dans des échantillons de FC, d’eau et d’air, et de mesurer la quantité de poussières inhalables, d’endotoxines et de brouillard d’huile dans 44 sites d'usinages répartis dans 25 usines du Québec. Une analyse de la santé des travailleurs oeuvrant dans ces environnements a été réalisée. Les participants ont fait une prise de sang et un test de spirométrie et ont répondu à un questionnaire portant sur la santé respiratoire et cutanée. Les résultats n’ont pas mis en évidence de pathologie respiratoire et/ou cutanée attribuable à l’environnement de travail dans cette étude. Le document est disponible en version pdf sur le site de l'IRSST (http://www.irsst.qc.ca).

 

GREAUD E. ; FAISANT N. Evaluation des risques professionnels des salariés de la métallurgie : le cas des fluides de coupe.   Archives des maladies professionnelles et de l'environnement , vol. 73, n° 6, décembre 2012, pp. 903-905, ill., bibliogr.

L’objectif de cette étude était de réaliser une évaluation quantitative des risques liés à l’exposition des salariés d’un atelier d’usinage aux liquides de coupe (par contact cutané ou inhalation) dans le but de préserver leur santé et leur éviter de déclencher une maladie professionnelle, de respecter la législation afin que l’entreprise soit en conformité, de mettre en oeuvre des améliorations pertinentes consécutives aux résultats des mesures (suppression ou substitution des procédés, mise en place de protections collectives et/ou individuelles) et de donner aux salariés les meilleures conditions de travail afin d’améliorer leur performance.

 

Conséquences sur la santé des fluides de coupe. Rapport d’appui scientifique et technique. Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (AFSSET, 27-31 avenue du Général Leclerc, 94701 Maisons-Alfort Cedex), 2009, 227 p., ill., bibliogr.

Les fluides de coupe sont des substances utilisées pour lubrifier, refroidir et protéger les pièces métalliques de l’oxydation lors de l’usinage des métaux. Des substances dangereuses pour les professionnels utilisant ces produits sont susceptibles d’être présentes dans leur formulation ou de se former lors de leur stockage. Ces produits se répartissent en deux grandes catégories : les huiles entières et les fluides aqueux. Un certain nombre de travaux, comme l’usinage des métaux, entraîne une exposition professionnelle aux fluides de coupe. Or, la quantification de l’exposition aux fluides de coupe est délicate et souvent peu précise, notamment du fait des techniques de prélèvement utilisées. Les usages des fluides de coupe sont en évolution depuis les années 2000. Il existe deux grands secteurs les utilisant : le travail des métaux et l’automobile. Au total, selon l’étude SUMER, plus de 1 million de travailleurs seraient exposés aux fluides de coupe. L’Agence a réalisé un rapport sur ces produits à la demande du ministère chargé de la Défense. Il s’agissait de réaliser une synthèse des effets de certaines de ces substances, ainsi qu’une revue des pathologies associées à leur utilisation. Les fluides de coupes sont associés à diverses affections malignes et non malignes : les fluides neufs sont plutôt associés à des affections cutanées et respiratoires bénignes, bien que chroniques et souvent invalidantes, et les fluides usagés sont également associés à ces affections ainsi qu’à certains cancers. Pour autant, le potentiel cancérigène lié à l’usage de fluides neufs ne peut pas être complètement écarté, notamment du fait d’un enrichissement en composés toxiques lors de leur utilisation. Les affections provoquées par les fluides de coupe bénéficient ainsi d’une reconnaissance en maladies professionnelles indemnisables. Dans un contexte professionnel où il est difficile techniquement de réduire les expositions, il apparaît essentiel de s’assurer et de vérifier l’application des mesures réglementaires d’évaluation des risques et la mise en oeuvre des moyens de protection, individuels et collectifs, des travailleurs exposés, qu’ils soient utilisateurs de ces fluides de coupe ou exposés aux brouillards d’huiles du fait de l’environnement de leur poste de travail. L’Agence recommande également la réalisation d’études complémentaires pour mieux évaluer les expositions et les risques liés aux fluides de coupe.

 

Les fluides de coupes. Etat des connaissances sur les usages, les expositions et les pratiques de gestion en France. Rapport d’étude.    Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES, 27-31 avenue du Général Leclerc, 94701 Maisons-Alfort Cedex), 2012, 124 p., ill., bibliogr.

En 2008, l’Agence a réalisé un premier rapport sur les fluides de coupe à la demande du ministère chargé de la Défense. Il s’agissait de réaliser une synthèse des effets de certaines de ces substances, ainsi qu’une revue des pathologies associées à leur utilisation (référence INRS-Biblio 00081633). Dans la continuité de ces travaux, il a été demandé à l’Agence de réaliser une étude permettant d’améliorer l’évaluation du taux d’exposition à ces produits, de mieux définir leurs modalités d’utilisation et les mesures de prévention et de protection collective et individuelle à mettre en place, d’obtenir une connaissance approfondie des pathologies pouvant résulter de leur utilisation et, enfin, d’améliorer le suivi des expositions et la surveillance médicale. Cet état des lieux actualisé des connaissances est destiné à répondre à ces questions. L’Agence a ainsi mis à jour les connaissances relatives à la nature et aux quantités de fluides de coupes utilisés en France ainsi qu’aux filières industrielles les utilisant. Une revue bibliographique a été réalisée afin de recenser les méthodes et les stratégies de prélèvements existantes en matière de métrologie. En parallèle, un rapport d’expologie a été réalisé afin de rendre compte des concentrations réelles rencontrées de nos jours dans les différents ateliers de travail. Enfin, l’Agence a réalisé un bilan des outils existants autour de la protection des travailleurs et de la prévention du risque lié à l’utilisation des fluides de coupe, permettant de mettre à disposition des industriels ou professionnels de la santé un recueil complet des outils disponibles. L’Agence considère que bien qu’il soit prématuré de réaliser une évaluation quantitative des risques sanitaires liés à ces produits en l’absence de méthode de mesure fiable pour évaluer l’exposition, il est nécessaire d’aller plus loin en matière de prévention. Elle estime qu’une valeur limite pourrait être imposée concernant les quantités en amines secondaires précurseurs de nitrosamines présentes dans les fluides de coupes, telle que prévu par la réglementation allemande, que la micro-lubrification et la recherche de substitution doivent être encouragées, et enfin que l’élaboration d’un référentiel microbiologique pouvant tenir compte de la qualité des fluides et de la protection des travailleurs devrait être soutenue.

 

BROQUERIE B. Fluides de coupe. Huiles solubles. Techniques de l'ingénieur. Travail des matériaux, assemblage BM 7065. Techniques de l'ingénieur (249 rue de Crimée, 75925 Paris Cedex 19), 2005, 15 p., ill.

Cette étude sur les fluides de coupe se compose de trois parties : BM 7064 Rôle en usinage et classification ; BM 7065 Huiles solubles ; BM 7066 Huiles entières. Cette partie sur les huiles solubles traite des principaux composants, des types d'huiles solubles (traditionnelles, émulsions, fluides semi-synthétiques et synthétiques), des critères de choix, du stockage, de la préparation des fluides, de leur stabilité et de leur maintenance, des problèmes et de leur solution, de la filtration, de l'hygiène et la sécurité, de la gestion des déchets.

 

GOLDIN M. ; FANTONI S. ; DEJOBERT Y. ; LEROYER A. ; et coll. Les dermatites professionnelles aux fluides de coupe. A propos de 32 cas.   Archives des maladies professionnelles , vol. 65, n° 7-8, décembre 2004, pp. 531-540, ill., bibliogr.

 L'objectif de cette étude était double : d'abord de faire le point sur les différentes pathologies allergiques dermatologiques induites par les fluides de coupe et leurs constituants, de préciser les moyens diagnostiques à l'usage du médecin du travail ; ensuite d'étudier le devenir professionnel de ces salariés. Il s'agissait d'une étude rétrospective et descriptive comprenant une enquête et un bilan allergologique incluant une batterie standard, une batterie spécifique aux huiles de coupe et la passation téléphonique du questionnaire de devenir socio-professionnel et médico-légal. Sur les 32 patients inclus dans l'étude, une forte proportion de patients exerçant une activité professionnelle en rapport avec la métallurgie ou la mécanique, où l'utilisation des fluides de coupe est très répandue, a été retrouvée. La majorité des lésions observées étaient des dermatites eczématiformes, le plus souvent pour les allergènes du groupe des biocides/antiseptiques. On a pu également noter une forte proportion de terrain atopique familial et surtout personnel chez les patients de l'étude. Le devenir socio-professionnel des patients inclus a paru alarmant avec 9 cas d'inaptitude au poste de travail, dont 5 cas de licenciement en l'absence de reclassement possible au sein de l'entreprise. Un reclassement ou un changement de poste de travail intéressait 10 patients sur les 27 continuant à exercer leur activité professionnelle. Pourtant, la demande de reconnaissance en maladie professionnelle faite par le patient intéressait 11 patients. L'intérêt de cette étude a été de mettre en évidence les carences médico-légales dans la prise en charge de ces patients souffrant de dermatoses aux fluides de coupe. En effet, l'impact socio-professionnel de la présence d'une dermatite professionnelle aux fluides de coupe est le plus souvent catastrophique, avec au mieux un reclassement à un poste non ou le plus souvent moins exposé, voire, lorsque le reclassement est impossible, une mesure de licenciement. L'impact médico-légal se traduit par un taux de demandes de reconnaissance en maladie professionnelle relativement élevé dans cette étude, expliqué probablement par le grand nombre de tableaux pouvant être sollicités en cas de dermatite à ces fluides