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Tableaux des maladies professionnelles

Régime agricole tableau 18

Maladies causées par le plomb et ses composés

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Nuisance (mars 2013)

Dénomination et champ couvert

Ce tableau couvre les travaux exposant au plomb métallique, à ses alliages ainsi qu'à ses composés minéraux et organiques.

Sont concernés notamment :

- les minerais plombifères (galène, cérusite…)

- certains bronzes, laitons, aciers, alliages pour brasure…

- sels ou oxydes de plombs utilisés comme charges, pigments, émaux, fondants, produits de glaçage de céramiques…

- additifs pour peintures et vernis, PVC, lubrifiants, réactifs de laboratoire, carburant…

 

Classification CLP

A ce jour, le plomb (n° CAS 7439-92-1) ne possède pas de classification harmonisée.

Les composés du plomb sont tous au moins classés toxiques pour la reproduction de catégorie 1A, les autres classifications variant selon les substances considérées.

Quelques composés du plomb nommément désignés (ex. : chromate de plomb - n° CAS 7758-97-6, di(acétate) de plomb -  n° CAS 301-04-2) ont une classification harmonisée spécifique.

Il existe également une classification unique pour un ensemble de substances regroupées sous les dénominations génériques suivantes : «composés du plomb à l'exception de ceux nommément désignés dans cette annexe» et «dérivés alkylés du plomb».

 

Classification CIRC

 

Plomb

Groupe 2B

Composés inorganiques du plomb

Groupe 2A

Composés organiques du plomb

Groupe 3

 

Mode de contamination

Le plomb est surtout absorbé par voie pulmonaire et digestive. L'absorption cutanée ne se fait d'une façon sensible qu'avec certains de ses composés organiques.

L'absorption pulmonaire est due à l'inhalation de poussières et de vapeurs. Elle dépend notamment de la taille des particules chargées en plomb ; seule une faible partie des particules de diamètre moyen supérieur à 0,5 µ est retenue dans les poumons, la rétention des particules de diamètre inférieur étant inversement proportionnelle à leur taille.

L'absorption digestive est essentiellement due à une mauvaise hygiène entraînant l'ingestion de particules déposées sur les mains, le visage, les vêtements des opérateurs et les cigarettes, la nourriture…

Les opérations exposant au plomb et à ses composés sont donc celles qui génèrent des poussières, des aérosols solides ou liquides (fumées…), des vapeurs (le plomb métallique commence à émettre des vapeurs au-dessus de 500 °C).