Accès rapides :

Vous êtes ici :

  1. Accueil
  2. Publications et outils
  3. Bases de données
  4. Fiches toxicologiques
  5. Pyridine (FT 85) (rubrique sélectionnée)

Pyridine

Fiche toxicologique n° 85

Sommaire de la fiche

Édition : Novembre 2023

Pathologie - Toxicologie

  • Toxicocinétique - Métabolisme

    La pyridine est bien absorbée par toutes les voies d’exposi­tion. Elle est métabolisée partiellement par le foie et la forme inchangée ou les métabolites sont éliminés principa­lement dans l’urine ; certains métabolites sont toxiques. Il n’y a pas d’accumulation dans l’organisme.

    Chez l'animal

    La pyridine est absorbée par le tractus gastro-intestinal, les poumons et la peau.

    Elle est métabolisée de la même façon dans toutes les espèces étudiées, y compris l'homme (fig. 1) ; la quantité de chaque métabolite est fonction de l'espèce.

    La pyridine est éliminée, sous forme inchangée ou méta­bolisée, en majorité par l'urine mais aussi par les fèces, la peau et les poumons. L'excrétion urinaire est biphasique, fonction de la dose et saturable : 24 heures après admi­nistration orale, le rat élimine 56 % d'une dose de 7 mg/kg et 20 % d'une dose de 357 mg/kg et le cobaye 76 % d'une dose de 7 mg/kg. Il ne semble pas y avoir d'accumulation tissulaire. Le métabolite principal, l'hydroxyde de N-méthylpyridinium, est excrété à raison de 20 à 40 % de la dose chez le chat, le cobaye, la gerboise, le lapin et le hamster et 5 à 12 % de la dose chez le rat, la souris et l'homme ; bien que l'urine soit la voie principale d'élimination, ce métabolite peut être formé et éliminé par les poumons. En exposition aiguë, il est plus toxique que la pyridine, mais moins toxique en exposition chronique.

    Les métabolites produits par le métabolisme oxydatif, mis en évidence in vitro avec des microsomies de foie, de pou­mon et de rein humains et de rat, sont retrouvés dans l'urine après exposition in vivo. La 3-hydroxypyridine est présente surtout chez la souris et sous forme de traces chez le lapin, le pyridine N-oxyde chez le rat (10 % de la dose, injection intrapéritonéale), la souris et le cobaye (40 % de la dose, injection intrapéritonéale). Les 2- et 4-hydroxypyridine existent en quantités plus faibles dans les trois espèces.

    Schéma métabolique

  • Toxicité expérimentale
  • Toxicité sur l’Homme
EN SAVOIR PLUS SUR LES FICHES TOXICOLOGIQUES