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1,2-Dichloropropane

Fiche toxicologique n° 63

Sommaire de la fiche

Édition : 2014

Pathologie - Toxicologie

  • Toxicocinétique - Métabolisme

    Le 1,2-dichloropropane est facilement et rapidement absorbé, quelle que soit la voie d’exposition, et il se distri­bue principalement dans le foie. Sa métabolisation conduit à la formation de conjugués N-acétylcystéine, éliminés en grande majorité par les urines, et à l’exhalation de dioxyde de carbone.

    Chez l'animal

    Le 1,2-dichloropropane est facilement et rapidement absorbé par les voies digestive, respiratoire et percutanée. À la suite d'une exposition par inhalation à 0, 5, 50 ou 100 ppm (pendant 6 heures, “head-only”) ou de gavage (1 ou 100 mg/kg pc), le pic plasmatique est atteint en 2 heures.

    Il est ensuite majoritairement retrouvé au niveau du foie, mais aussi dans tous les tissus, en faibles quantités.

    Après l'oxydation du 1,2-dichloropropane en 1-chloro-2-hydroxypropane, 3 conjugués à la N-acétylcystéine ont été identifiés dans les urines : le métabolite principal est la N-acétyl-S-(2-hydroxypropyl)-L-cystéine.

    Après administration de 1,2-dichloropropane radiomar­qué, la principale voie d'élimination est urinaire, 40 à 65 % de la radioactivité est retrouvée dans les urines ; 20 à 40 % de la radioactivité est mesurée dans l'air expiré sous la forme de dioxyde de carbone. L'essentiel de la radioacti­vité est éliminé en 24 heures.

  • Toxicité expérimentale
  • Toxicité sur l’Homme
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