Valeurs limites d’exposition professionnelle
Aucune VLEP spécifique au glyphosate n’a été établie.
Méthodes d’évaluation de l’exposition professionnelle [17-21]
Le prélèvement et le dosage dans l’air du glyphosate, ou de son sel d’amine, peuvent se faire selon les recommandations des organismes agréés pour la Surveillance de la qualité de l’air qui ont expérimenté différentes techniques, certaines étant en cours de validation, d’autres faisant déjà l’objet de normes publiées. Ces méthodes ont toutes été développées pour la surveillance des produits phytosanitaires dans des conditions environnementales (air ambiant ou eaux). Elles peuvent s’appliquer aux prélèvements dans l’air des lieux de travail, sous réserve de vérification de leurs performances.
L’air est aspiré au travers d’un filtre en fibre de verre ou de quartz, destiné à recueillir la forme particulaire du pesticide, puis d’une mousse de polyuréthane (PUF) ou d’un tube rempli d’un adsorbant tel que la résine Amberlite® XAD2, piégeant les composés sous forme gazeuse.
Les phases gazeuse et particulaire sont analysées conjointement (le transfert du glyphosate du filtre vers la mousse, et inversement, ayant été mis en évidence) après extraction du glyphosate à l’aide d’un mélange de solvants ou d’eau et préconcentration de l’échantillon. L’analyse est réalisée par chromatographie en phase gazeuse, couplée à la spectrométrie de masse, ou par chromatographie liquide haute performance avec détection fluorimétrique (après dérivation des composés avant ou après passage sur la colonne chromatographique).