Pathologie - Toxicologie
Les données chez l’homme et chez l’animal montrent que le système nerveux central (somnolence) et périphérique (neuropathie) est l’organe cible de l’hexan-2-one quelle que soit la voie d’exposition, avec des effets particulièrement importants en cas d’inhalation. La neurotoxicité périphérique parait être liée au principal métabolite, la 2,5-hexanedione.
Lors d’administrations répétées chez le rat mâle, une atteinte testiculaire a pu être notée.
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Toxicocinétique - Métabolisme [9, 10]
Chez l'animal
Il a été bien étudié chez l’homme. La pénétration dans l’organisme est bonne par inhalation (75 à 92 % pour des concentrations de 10 à 100 ppm), importante par voie digestive et rapide par voie cutanée : environ 0,1 % de la quantité appliquée sur la peau est absorbée. La majeure partie du produit subit ensuite une transformation qui conduit à la formation de dioxyde de carbone et de divers métabolites, notamment la 5-hydroxy-2-hexanone et surtout la 2,5-hexanedione dont la responsabilité dans les troubles neurologiques est fortement suspectée.
L’élimination se fait par voie respiratoire (40 % sous forme de dioxyde de carbone) et urinaire. Près des 2/3 de la dose administrée sont éliminés au bout de 8 jours, ce qui indique un stockage vraisemblablement assez important dans les graisses de l’organisme.
Surveillance Biologique de l'exposition
Le dosage de la 2,5-hexanedione urinaire (libre et/ou totale) en fin de poste et fin de semaine est proposé comme reflet de l’exposition récente à l’hexan-2-one, mais peu de données sont disponibles [5] ; ce métabolite est commun au n-hexane. Des valeurs guides existent pour ce paramètre (voir Recommandations).
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Toxicité expérimentale [6 à 10]
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Toxicité sur l’Homme