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Isophorone

Fiche toxicologique n° 118

Sommaire de la fiche

Édition : 2006

Pathologie - Toxicologie

  • Toxicocinétique - Métabolisme [10, 11]

    Il n’y a pas de données sur la toxicocinétique humaine. Chez l’animal, l’isophorone est bien absorbée par inhala­tion et ingestion, rapidement distribuée dans tout l’orga­nisme et excrétée soit sous forme inchangée dans l’urine et l’air expiré soit sous forme de métabolites dans l’urine.

    Chez l'animal

    Après ingestion, la substance est rapidement distribuée chez le rat et le lapin et détectée dans le foie, les reins, l'estomac, le pancréas, les surrénales, la rate et les glandes préputiales.

    Après inhalation, les plus fortes concentrations sont retrouvées dans les reins, les surrénales, le foie, le pan­créas, et le cerveau du rat.

    Au vu de sa toxicité après exposition dermique, un pas­sage percutané est probable.

    L'isophorone est éliminée rapidement : le rat mâle, exposé par voie orale à de la 14C]-isophorone, excrète, après 24 h, 93 % des molécules radiomarquées majoritairement dans l'urine, mais aussi dans les fèces et l'air expiré ; il reste 3,7 % dans le foie, 1,1 % dans les reins et 0,7 % dans les glandes préputiales (sous forme liée à l'α2u-globuline). Chez le lapin, une dose orale de 1 g/kg est éliminée dans l'air expiré et l'urine, partiellement sous forme inchangée et sous forme de 4 métabolites (voir fig. 1). Le rat excrète, dans l'urine, plus de 3,5,5-triméthylcyclohexanone (dihydroisophorone) et moins d'isophorol que le lapin.

    Schéma métabolique

  • Toxicité expérimentale [10, 11]
  • Toxicité sur l’Homme
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