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Infections à Staphylococcus aureus-PVL

Staphylococcus aureus producteur de la leucocidine de Panton Valentine.

Sommaire de la fiche

Édition : décembre 2024

Données épidémiologiques Guide de lecture

Population générale

Staphylococcus aureus est ubiquitaire ; c'est l’une des causes les plus fréquentes d’infection de la peau, des tissus mous et d’infections nosocomiales en France. Environ 20 à 30 % des personnes sont porteuses permanentes de SA.

La prévalence des souches de SA-PVL en France est faible, probablement mois de 1 % des souches de SA qui circulent et moins de 3 % des SARM R11. Elles sont plus fréquemment responsables de furonculoses sévères, récidivantes, ayant tendance à diffuser au sein des collectivités ainsi que de formes graves (pneumonie nécrosante qui reste une pathologie rare).1https://www.inrs.fr/publications/bdd/eficatt/fiche.html?refINRS=EFICATT_Infections+%C3%A0+Staphylococcus+aureus-PVL&section=donneesEpidemiologiques#ElementsReference|TextesReference

Les staphylocoques aureus résistants à la méticilline (SARM) communautaires producteurs de la leucocidine de Panton Valentine ont émergé dans les différents continents simultanément avec des clones propres à chaque continent qui actuellement diffusent dans le monde. Aux Etats-Unis, le clone de SARM-PVL+ USA300 est devenu endémique alors qu’en France le clone ST80 demeure très faiblement prévalent. En France prédominent les souches de SASM (sensible à la méticilline) producteurs de leucocidine de Panton Valentine (68,4 % des souches PVL expertisées en 2022 au CNR) 42.2https://www.inrs.fr/publications/bdd/eficatt/fiche.html?refINRS=EFICATT_Infections+%C3%A0+Staphylococcus+aureus-PVL&section=donneesEpidemiologiques#ElementsReference|Bibliographie

Milieu professionnel

Peu de données publiées retrouvées chez les personnels de santé : 5 cas d’atteintes cutanées dues à un SARM-PVL chez des agents de sécurité d’un service d’urgence ayant exercé la contention d’un patient atteint d’infection cutanée 53. Plus récemment, une infirmière contaminée à l’occasion d’un cluster dans un hôpital Japonais 63. Des clusters de cas ont été décrits chez des footballeurs professionnels avec le clone ST80 73 et le clone USA300 83.3https://www.inrs.fr/publications/bdd/eficatt/fiche.html?refINRS=EFICATT_Infections+%C3%A0+Staphylococcus+aureus-PVL&section=donneesEpidemiologiques#ElementsReference|Bibliographie

En laboratoire

Plusieurs cas de transmissions professionnellesde staphylococcus spp ont été signalés dans les laboratoires : il s’agit d’infections cutanées primitives (folliculites, furoncles) 94.4https://www.inrs.fr/publications/bdd/eficatt/fiche.html?refINRS=EFICATT_Infections+%C3%A0+Staphylococcus+aureus-PVL&section=donneesEpidemiologiques#ElementsReference|Bibliographie

En 2005, 1 panaris à SARM chez un microbiologiste sans lésion initiale (même souche que celle sur laquelle il travaillait) 105. En 2016, un cas d’abcès de l’avant-bras gauche chez un technicien de laboratoire manipulant fréquemment des souches SA-PVL 115.5https://www.inrs.fr/publications/bdd/eficatt/fiche.html?refINRS=EFICATT_Infections+%C3%A0+Staphylococcus+aureus-PVL&section=donneesEpidemiologiques#ElementsReference|Bibliographie

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