Introduit dans le Code du travail en 1982, le droit de retrait permet au travailleur de se retirer de toute situation de travail dont il a un motif raisonnable de penser qu'elle présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé. Le salarié bénéficie ainsi d'un droit protégé lui permettant d'interrompre ses activités sans encourir de sanction ou de retenue de salaire, s'il s'estime en danger. Toutefois, même en l'absence de mauvaise foi ou d'abus caractérisé du salarié, le recours à ce droit peut, dans certaines situations, être qualifié d'injustifié.