Norovirus humain

Le principal réservoir est l’homme. Les bivalves filtrants, en particulier les huitres, peuvent être considérés comme réservoirs secondaires et temporaires du virus.

Il y a plusieurs génogroupes de norovirus. Les génogroupes GI et GII en sont les principaux d’un point de vue épidémiologique. GI et GII se retrouvent uniquement chez l’homme. Les génogroupes GIII et GIV, plus rares, ont été détectés chez l’homme mais aussi chez les bovins (GIII), le porc (GIII) et le chien (GIV). Ces animaux pourraient donc être, dans de rares cas, des sources d’infection bien qu’il n’ait pas été actuellement documentée de transmission de ces animaux à l’homme (1).

La résistance des norovirus dans l’environnement est variable, en particulier en fonction de la température. Étant non-enveloppés, ces virus résistent aux solvants organiques comme le chloroforme et sont également résistants aux ammoniums quaternaires. Ils restent stables dans l’eau chlorée à 10 ppm, à la congélation et au chauffage 30 min à 60° C.

Les solutions hydroalcooliques contenant plus de 70 % d’alcool (éthanol ou isopropanol-1 ou -2) répondent aux normes virucides contre les norovirus. Le peroxyde d’hydrogène et l’hypochlorite de sodium concentré (0,25-0,50 %) sont également efficaces.

La susceptibilité aux infections par les norovirus est variable selon les individus (voir paragraphe immunité naturelle).

Au niveau individuel, il est très difficile de déterminer quelle est la dose minimale pour contracter la maladie. À l’instar du rotavirus, il semblerait que la charge virale nécessaire soit cependant très faible, de 10 à 100 particules virales (R1).