Eléments de bibliographie scientifique (juillet 2014)
CHATILLON J. ; TROMPETTE N. ; DUVAL C. Comment choisir son protecteur individuel contre le bruit (PICB) ? Les fiches HST. Hygiène et sécurité du travail , n° 231, 2e trimestre 2013, encart non paginée (2 p.), ill., bibliogr.
Le port d'un PICB (protecteur individuel contre le bruit) a pour objectif de limiter l'exposition quotidienne du salarié au bruit, dans une plage de sécurité comprise entre 70 et 80 dB(A) pendant 8 heures. Mais comment faire son choix parmi les différents protecteurs disponibles ? Cette fiche présente les principaux critères de sélection à prendre en compte.
KUSY A. ; ARZ J.P. ; GOZZO J. Valeurs limites d'exposition au bruit et port de protectecteurs individuels. Préconisations de l'INRS. 2e édition. Fiche pratique de sécurité ED 133. INRS (65 boulevard Richard Lenoir, 75011 Paris Cedex), 2012, 4 p., ill., bibliogr.
La réglementation impose de ne pas dépasser une valeur limite d'exposition au bruit fixée à 87 dB (décibels) pour 8 heures, cette valeur limite devant tenir compte de la protection acoustique procurée par les protecteurs individuels contre le bruit (serre-tête antibruit, bouchons d'oreille, etc.). Or, de nombreuses études montrent que l'affaiblissement acoustique réel apporté par les protecteurs individuels est inférieur à celui annoncé par les fabricants. Afin de faciliter la tâche des préventeurs en entreprise, l'INRS propose une méthode et des outils pour estimer le niveau sonore réellement subi par les salariés lorsqu'ils portent des protections antibruit. Points abordés dans cette fiche pratique de sécurité : PICB,un pis-aller préventif ; PICB, une protection surestimée ; affaiblissement acoustique affiché ; préconisations de l'INRS (estimer les valeurs de protection plus proches de la réalité, prendre en compte le niveau de formation des salariés à l'utilisation des PICB, application pratique avec la possibilité de télécharger sur le site de l'INRS une calculette au format Excel permettant d'effectuer simplement les principaux calculs décrits dans le document) ; respect des autres dispositions réglementaires sur la protection des salariés contre les effets nocifs du bruit ; ne pas surprotéger ; contre les bruits d'impact ; le PAR (personal attenuation rating).
Bruit et vibrations au travail. Colloque. Paris, 2-4 mars 2011. Hygiène et sécurité du travail , n° spécial, n° 223, 2e trimestre 2011, pp. 1-227, ill., bibliogr.
L’objectif du colloque Bruit et Vibrations au travail , organisé par l’INRS en mars 2001, était d’aider les entreprises, les médecins du travail, et les préventeurs à appréhender les risques encourus par les travailleurs exposés au bruit et aux vibrations. Ce numéro spécial compile une trentaine d’articles, sur la soixantaine de communications présentées. Ils ont été choisis pour couvrir toutes les facettes de la prévention des nuisances liées au bruit et aux vibrations, et ont été regroupés en 5 chapitres : effets sur l’homme et aspects médicaux ; réglementation et stratégies d’application, stratégies d’évaluation des risques ; évaluation au poste de travail, métrologie, environnements spécifiques ; prévention technique des risques ; besoins en recherche aujourd’hui et demain.
Traitement acoustique des locaux de travail. Edition INRS ED 6103. INRS (30 rue Olivier Noyer, 75680 Paris Cedex 14), 2011, 14 p., ill., bibliogr.
Le local a un rôle déterminant dans l'exposition au bruit des travailleurs. Par sa réverbération, il augmente le bruit provenant des machines et affecte tout l'espace de travail. Le code du travail fixe les caractéristiques minimales que doivent présenter les locaux. Ce document rappelle quelques aspects techniques, décrit comment qualifier un local, précise les exigences réglementaires et explique le principe et la mise en oeuvre du traitement acoustique d'un local.
BRASSEUR G. ; GANEM Y. ; LARCHER C. ; LEMARIE J. ; RAVALLEC C. Dossier. Bruit au travail. Une nuisance souvent passée sous silence. Travail et sécurité , n° 704, mars 2010, pp. 20-35, ill., bibliogr.
Le bruit est partout. Au domicile, dans la rue, au travail, il s'est installé dans notre quotidien au point parfois de n'être même plus perçu comme nocif. Et pourtant, l'exposition répétée à des niveaux sonores élevés peut entraîner des lésions définitives du système auditif, dont la conséquence la plus dramatique est la surdité. Présent de façon historique dans des secteurs professionnels tels que la construction, le textile, la métallurgie ou le bois, le bruit a profité de l'industrialisation de certaines activités ou de l'apparition de nouvelles formes de travail pour faire tomber les barrières et s'inviter dans des professions jusqu'alors épargnées. Face au coût que représente une surdité professionnelle sur le plan humain mais également sur le plan financier, il est impératif de renforcer la protection des travailleurs. Mise en place dans ce sens ces dernières années, la réglementation sur le bruit s'appuie sur l'évaluation des risques, l'amélioration de l'environnement de travail et le maintien de l'exposition des opérateurs à des niveaux inférieurs aux seuils de danger. Au sommaire de ce dossier : exposition sonore : un phénomène sans frontières (le bruit est aujourd'hui l'une des premières sources de maladies professionnelles en France et une préoccupation majeure pour un panel de secteurs de plus en plus large. Une meilleure connaissance des risques et une action de prévention précoce sont nécessaires pour empêcher l'apparition de dommages irréversibles) ; modélisation : optimiser la réduction du bruit à la conception (l'entreprise Toulouse Véhicules industriels (située à Villeneuve-lès-Bouloc, en Haute-Garonne) a mis l'accent sur l'amélioration des conditions de travail des salariés ; l'évaluation des caractéristiques acoustiques des ateliers de mécanique et de carrosserie par modélisation a permis d'optimiser les choix en matière de prévention des risques liés au bruit) ; réaménagement : un traitement acoustique fait maison (le responsable d'une petite PME de Haute-Savoie spécialisée dans la fabrication de charpentes en bois a su intégrer le traitement acoustique des murs des lieux de travail) ; vibrations et sons : des murs tout en murmure (la fabrication de murs à coffrage intégré (MCI), communément appelés prémurs, est une activité relativement récente dans le BTP, qui peut générer de fortes nuisances sonores à différentes étapes ; l'entreprise Fehr Technologie (située à Vernou-la-Celle-sur-Seine, en Alsace) a opté pour un banc de vibrations qui réduit notablement ces nuisances) ; commandes vocales : ne pas faire du guidage " un bruit de plus " (de plus en plus répandu en préparation de commandes, le guidage vocal peut augmenter l'exposition des opérateurs au bruit ; le groupe Thiriet, spécialiste de produits surgelés, a mis en place, sur sa plate-forme logistique de Donzère (dans la Drôme), avec son intégrateur de système, une solution garantissant des niveaux sonores inférieurs au seuil de 80 dB(A) sur 8 heures de travail) ; traitement acoustique : un jeu d'enfants (grâce à la pose d'un matériau acoustique au plafond dans la crèche Câlins et Trottinettes (à Nancy), l'accueil des petits se fait désormais dans le plus grand calme) ; isolation : " on peut se parler normalement " (dans l'atelier de l'usine Fillon Technologies, situé en Eure-et-Loir et spécialisé dans la fabrication d'équipements de peinture, les mesures de protection contre le bruit (isolation du plafond et des murs, cloisonnement et encoffrement des machines les plus bruyantes) ont permis d'atténuer nettement les nuisances sonores).
CHATILLON J. ; TROMPETTE N. Résultats d'une campagne de mesure du risque bruit dans les centres d'appels téléphoniques et solutions de prévention. Note documentaire ND 2338. Hygiène et sécurité du travail. Cahiers de notes documentaires , n° 221, 4e trimestre 2010, pp. 25-34, ill., bibliogr.
L'évaluation des risques pour l'audition des opérateurs des centres d'appels téléphoniques a nécessité le développement d'une nouvelle méthodologie utilisant un appareillage de mesure spécifique conforme à la norme ISO 11904-2 parue en 2005. Cet appareillage, basé sur un simulateur de tête et torse et d'un simulateur d'oreille occluse, a été déployé par l'INRS dans 21 centres d'appels pour estimer le risque auditif de plus d'une centaine d'opérateurs. L'estimation de l'exposition quotidienne de ces opérateurs, basée sur la norme ISO 9612 parue en 2009, est évaluée, avec ses incertitudes, sur la base des temps de conversations journaliers. Les résultats de cette campagne de mesure montrent que le risque de dépassement des seuils réglementaires est avéré, quoi que très rarement constaté. De plus, des problèmes récurrents subsistent dans les centres d'appels téléphoniques : les chocs acoustiques sont des accidents rares, mais mal supportés par les opérateurs et le bruit ambiant est trop souvent à des niveaux incompatibles à la fois avec un travail intellectuel et un bon confort d'écoute au téléphone. Des solutions de prévention ont été étudiées pour améliorer cette situation. Les limiteurs de niveaux, ou protecteurs acoustiques, permettent souvent de garantir une atténuation des chocs acoustiques et une limitation de l'exposition journalière. L'aménagement des plateaux (traitement acoustique du local, surface par opérateur) est discuté dans cet article. On montre que de simples recommandations d'aménagement peuvent conduire à une diminution appréciable des niveaux de bruit rencontrés dans ces locaux de travail.
TROMPETTE N. ; CHATILLON J. Evaluation des risques pour l'audition des opérateurs des centres d'appels téléphoniques et solutions de prévention. Notes scientifiques et techniques de l'INRS NS 289. INRS (30 rue Olivier Noyer, 75680 Paris Cedex 14), 2010, 49 p., ill., bibliogr.
L'évaluation des risques pour l'audition des opérateurs des centres d'appels téléphoniques a nécessité le développement d'une nouvelle méthodologie utilisant un appareillage de mesure spécifique conforme à la norme ISO 11904-2 parue en 2005. Cet appareillage, basé sur un simulateur de tête et torse et d'un simulateur d'oreille occluse, a été déployé par l'INRS dans 21 centres d'appels pour estimer le risque auditif de plus d'une centaine d'opérateurs. L'estimation de l'exposition quotidienne de ces opérateurs, basée sur la norme ISO 9612 parue en 2009, est évaluée sur la base des temps journaliers de conversation téléphonique et avec le calcul des incertitudes. Les résultats de cette campagne de mesures montrent que le dépassement des seuils réglementaires est très rarement constaté mais peut survenir. Cependant, d'autres problèmes existent dans les centres d'appels téléphoniques : les chocs acoustiques sont des accidents rares mais mal supportés par les opérateurs et le bruit ambiant est trop souvent à des niveaux incompatibles à la fois avec un travail intellectuel et un bon confort d'écoute au téléphone. Des solutions de prévention ont été étudiées pour améliorer cette situation. Les limiteurs de niveaux et les protecteurs acoustiques permettent souvent de garantir une atténuation des chocs acoustiques et une limitation de l'exposition journalière. L'aménagement des plateaux (traitement acoustique du local, surface par opérateur) est discuté dans ce rapport. Suivre des recommandations simples sur cet aménagement peut conduire à des diminutions appréciables des niveaux de bruit rencontrés dans ces locaux de travail.
KUSY A. Les équipements de protection individuelle de l'ouïe. Choix et utilisation. 2e édition. Edition INRS ED 868. INRS (30 rue Olivier Noyer, 75680 Paris Cedex 14), 2009, 36 p., ill., bibliogr.
Ce guide s'adresse aux ingénieurs de sécurité, aux médecins du travail, aux chefs d'établissement, aux membres de comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et à toute personne qui doit procéder au choix et à la mise à disposition de protecteurs individuels de protection contre le bruit (PICB) dans une situation professionnelle. Il donne des informations sur les caractéristiques et les domaines d'emploi des protecteurs individuels et indique une démarche à suivre pour leur choix, leur acquisition, leur utilisation et leur entretien. Les textes réglementaires applicables aux PICB sont reproduits en annexe, et une liste de fournisseurs est donnée.
THIERY L. ; DUCLOS J.C. ; NORMAND J.C. Le logiciel AudioGT. Intérêt dans la surveillance médicale et la prévention collective des risques dus au bruit. Assistance TP 7. Documents pour le médecin du travail , n° 117, 1er trimestre 2009, pp. 109-115, ill., bibliogr.
Un nouveau logiciel est proposé aux médecins du travail pour la surveillance médicale des travailleurs exposés au bruit. Dédié à l'analyse de données audiométriques, la spécificité de ce logiciel est de rendre possible et aisée une estimation du niveau de risque attribuable à l'exposition au bruit professionnel d'un collectif de travail, tel que celui d'un atelier ou d'une entreprise. L'objectif de cet article est de présenter l'intérêt pour la prévention et les fonctions principales de ce logiciel.
THIERY L. ; CANETTO P. ; ASSELINEAU M. ; BERNE N. ; BRASSENX D. ; CORLAY B. ; DAUTIN J.M. ; MEYER-BISCH C. Evaluer et mesurer l'exposition professionnelle au bruit. Edition INRS ED 6035. INRS (30 rue Olivier Noyer, 75680 Paris Cedex 14), 2009, 76 p., ill., bibliogr.
Ce guide est un document de référence pour évaluer et mesurer le risque lié à l'exposition au bruit au travail. Il a été rédigé à l'intention des techniciens chargés d'évaluer le risque lié au bruit professionnel, au sein des entreprises bruyantes, dans les services de médecine du travail et dans les sociétés de service en acoustique industrielle. L'évaluation du risque y est traitée en référence à la réglementation, qui définit des seuils d'actions et impose aux entreprises de réduire le risque lorsque des dépassements de seuils sont constatés. Après un rappel de la réglementation et de quelques notions d'acoustiques liées à l'exposition professionnelle au bruit, ce guide présente une démarche progressive d'évaluation du risque. Il propose en premier lieu deux méthodes d'estimation simplifiées du risque, utiles pour identifier quels sont les travailleurs qui doivent, parmi la population exposée au bruit, faire l'objet de mesures d'exposition précises. Il montre ensuite comment effectuer des mesures d'exposition au bruit professionnel dans des conditions conformes à la normalisation. Les principales spécifications de la norme de mesure applicable sont rappelées. Des indications pratiques sont fournies pour guider l'analyse des résultats, pour estimer leur incertitude et en déduire une interprétation, en termes de dépassement, ou non-dépassement, des seuils d'actions réglementaires. Des exemples illustrent l'ensemble des méthodes d'estimation et de mesurage.
THIERY L. Hiérarchiser les actions de réduction technique du bruit. Simulations numériques de l’exposition au bruit professionnel. Note documentaire ND 2319. Hygiène et sécurité du travail. Cahiers de notes documentaires , n° 217, 4e trimestre 2009, pp. 33-40 , ill., bibliogr.
Un modèle analytique original a été utilisé pour simuler l’impact, dans un bilan d’exposition quotidienne au bruit au poste de travail, d’actions de réduction du bruit par des moyens techniques portant sur les machines, sur les postes de travail ou sur les locaux. Validé à l’aide de données réelles, ce modèle a été appliqué à la simulation de plusieurs types de situations d’exposition au bruit professionnel et à la quantification des gains acoustiques prévisibles quand sont mises en œuvre différentes actions de réduction du bruit par des moyens techniques ou organisationnels. Les résultats sont discutés en fonction de la typologie des postes de travail et des situations d’exposition. Ils mettent en évidence les voies d’actions à privilégier en phase de conception d’un atelier pour obtenir des réductions d’exposition au bruit significatives et soulignent l’intérêt d’agir à la source, par des actions de réduction du bruit émis par les machines.
CANETTO P. ; JEANJEAN G. Techniques de réduction du bruit en entreprise. Exemples de réalisation. Edition INRS ED 997. INRS (30 rue Olivier Noyer, 75680 Paris Cedex 14), 2007, 113 p., ill.
Ce recueil de fiches présente des exemples de solutions de réduction du bruit en entreprise. Les exemples présentés correspondent tous à des applications industrielles réelles qui ont été mises en oeuvre dans le cadre d'actions suivies par les centres de mesures physiques des services prévention des CRAM. Les exemples choisis permettent d'illustrer la grande variété d'actions possibles et leur adaptation à un objectif de gain optimal. Ils se veulent simples et concis et illustrent une pratique concrète de la prévention en entreprise. Ils mettent en valeur les actions à privilégier qui sont de mise en oeuvre facile et qui agissent sur la source de bruit.
CANETTO P. Une nouvelle réglementation sur le bruit au travail. Dossier médico-technique 107 TC 110. Documents pour le médecin du travail , n° 107, 3e trimestre 2006, pp. 297-307, ill., bibliogr.
2006 étant l'année de la transposition de la nouvelle directive "Bruit" 2003/10/CE dans les pays membres de l'Union européenne, il a paru nécessaire de présenter ces nouveaux éléments ainsi que les conséquences sur les actions de prévention. L'évolution par rapport à l'ancienne réglementation est motivée par l'expérience acquise et par les progrès de la politique de santé et sécurité au travail de la Commission européenne qui se formalise par une homogénéisation des textes réglementaires. Le contenu de la nouvelle réglementation s'est enrichi de la référence aux principes généraux de prévention et d'exemples de solutions de réduction du bruit. Les changements les plus significatifs sont la diminution des valeurs d'exposition déclenchant des actions de prévention et l'apparition d'une valeur limite d'exposition. Le rôle des médecins du travail est confirmé et élargi. La confusion sur les seuils, les choix méthodologiques pour l'évaluation des risques et la prise en compte de l'atténuation des protecteurs individuels contre le bruit peuvent être pressentis comme les principales difficultés d'application à anticiper. En annexe : les exigences générales de prévention de la directive "cadre" de 1989 servant de trame aux nouvelles directives.
CAMPO P. Agents ototoxiques et exposition au bruit. Etudes et enquêtes 86 TF 103. Documents pour le médecin du travail , n° 86, 2e trimestre 2001, pp. 177-182, ill., bibliogr.
La limite d'exposition au bruit autorisée pendant une journée de travail (Lex,d = 85dB(A)) a été établie pour des sujets sains, non protégés, qui ne présentent pas de fragilité particulière au niveau de l'oreille interne. Se pose alors la question de la pertinence de cette valeur de Lex,d lorsque les salariés sont exposés simultanément au bruit et à d'autres agents ototoxiques, tels que des antibiotiques, des diurétiques, de l'aspirine ou des solvants aromatiques par exemple. En effet, une valeur limite acceptable pour des sujets sains pourrait se révéler dangereuse chez des sujets dont l'oreille interne serait fragilisée par des agents ototoxiques. Cette revue bibliographique a pour objectif d'étudier les risques encourus par les salariés exposés au bruit associé à un ou plusieurs agents ototoxiques et d'en dégager des propositions pour améliorer la prévention.
AMEDIN C.K. ; ATALLA N. ; SGARD F. Méthodes de simulation temporelles pour résoudre des problématiques de bruit et vibrations. Revue de littérature. Etudes et recherches. Rapport R-806. Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST, 505 boulevard de Maisonneuve Ouest, Montréal, Québec H3A 3C2, Canada), 2014, 44 p., ill., bibliogr.
Le bruit et les vibrations affectent quotidiennement des centaines de milliers de travailleurs au Québec. Divers outils de modélisation ont été développés pour favoriser la réduction du bruit et des vibrations en milieu de travail. Il s'agit toutefois de modèles fréquentiels qui conviennent bien aux phénomènes continus et stationnaires, mais qui ne peuvent traiter efficacement des phénomènes transitoires ou impulsionnels. Le présent projet a consisté à faire une étude bibliographique des outils de modélisation temporelle et à documenter leurs applications en santé et en sécurité du travail, plus spécifiquement dans la réduction des bruits et des vibrations impulsionnelles transitoires ou non linéaires. La revue de la littérature a couvert près de deux cents documents. Dans la première partie, les fondements des méthodes temporelles ont été exposés. Leur description générale a été faite et les diverses méthodes de résolution ont été présentées. La seconde partie de l'étude a servi à recenser des applications existantes basées sur des méthodes temporelles en santé et en sécurité du travail. Au vu de l'étude, il serait opportun de pouvoir tester quelques logiciels commerciaux de modélisation temporelle pour évaluer leurs performances réelles en matière de résolution de problématiques vibroacoustiques générées par des bruits impulsionnels en santé et en sécurité du travail. Les résultats de ces tests permettraient de juger de la pertinence de se doter d'outils de modélisation temporelle appropriés pour l’élimination ou la réduction de bruits et de vibrations de fort niveau en milieu de travail. Les outils numériques aideraient en effet les chercheurs à bien prédire et à améliorer l’efficacité des protecteurs auditifs soumis à des bruits impulsionnels de forte intensité, et à favoriser la réduction des bruits et des vibrations générés par des outils percussifs, entre autres par l'utilisation de matériaux poreux et viscoélastiques mieux caractérisés.
CHATILLON J. Bruit. Nuisances sonores dans le BTP. Moniteur des travaux publics et du bâtiment , n° 5703, cahier pratique, 15 mars 2013, 18 p., ill., bibliogr.
Ce document présente les effets du bruit sur la santé et les conditions de travail des salariés du BTP. Il détaille également la réglementation française et européenne, les obligations de l'employeur et comment réaliser la mesure de l'exposition. Il indique des solutions possibles pour réduire l'exposition (réduction du bruit à la source ou lors de sa propagation, par l'organisation du travail et/ou par des protections individuelles).
Agissons ensemble ! Le bruit dans les industries agroalimentaires. RP027.11-2013. Caisse d'assurance retraite et de la santé au travail Bretagne, Direction des risques professionnels (CARSAT, 236 rue de Châteaugiron, 35030 Rennes Cedex 9), 2013, non paginé (4 p.), ill., bibliogr.
Ce document fait un point sur le décret du 19 juillet 2006 qui précise les obligations de l'employeur en matière d'exposition au bruit. Il propose ensuite des mesures de prévention à mettre en place pour réduire le bruit dans le secteur de l'agroalimentaire : réduction du bruit à la source, encoffrement d'une machine et cloisonnement, traitement acoustique des locaux.
ESTEVES B. ; BLANCHE V. Une démarche de mise en conformité réglementaire de l’exposition au bruit des travailleurs. Archives des maladies professionnelles et de l'environnement , vol. 73, n° 2, avril 2012, pp. 138-139, ill., bibliogr.
L’évaluation de l’environnement professionnel est une condition indispensable pour satisfaire aux obligations de sécurité auxquelles les employeurs sont soumis vis-à-vis de leurs employés. Il leur faut ensuite mettre en oeuvre des moyens de prévention en adéquation avec les risques identifiés. La réglementation impose le contrôle de l’exposition des travailleurs au bruit tous les cinq ans ou dès la survenue d’une modification profonde des installations, puis précise les dispositions à prendre en cas de dépassement des différents seuils limites d’exposition. Ces obligations sont d’autant plus importantes que le risque de surdité professionnelle n’est pas maîtrisé et qu’un français sur deux se déclare gêné par l’ambiance sonore au sein de son entreprise tandis que seulement quatre actifs sur dix disent avoir des protections auditives à leur disposition. L’entreprise dans laquelle s’est déroulé ce travail est spécialisée dans la conception et la fabrication d’embrayages, dans le secteur de la métallurgie. Selon le Comité technique national, ce secteur d’activité constitue aujourd’hui l’un des plus générateurs d’atteintes auditives chez les salariés.
Acoustique. Détermination des niveaux de puissance acoustique et des niveaux d'énergie acoustique émis par les sources de bruit à partir de la pression acoustique. Méthodes d'expertise en champ réverbéré applicables aux petites sources transportables. Partie 1 : Méthode par comparaison en salle d'essai à parois dures. Norme française homologuée NF EN ISO 3743-1. Octobre 2012. Indice de classement S 31-024-1. Association française de normalisation (AFNOR, 11 rue Francis de Pressensé, 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex), 2012, 45 p., ill., bibliogr.
Cette norme remplace la norme NF EN ISO 3743-1 de décembre 2009. Elle spécifie des méthodes de détermination du niveau de puissance acoustique ou du niveau d'énergie acoustique émis par une source de bruit basées sur la comparaison des niveaux de pression acoustique, mesurés sur cette source (machine ou équipement) montée dans une salle d'essai à parois dures de caractéristiques spécifiées, avec ceux d'une source sonore de référence étalonnée. Ces mesurages permettent de calculer le niveau de puissance acoustique (ou, dans le cas d'impulsions sonores ou d'émissions sonores transitoires, le niveau d'énergie acoustique) dans des bandes de fréquences d'une largeur d'une octave. Le calcul du niveau de puissance acoustique pondéré A ou du niveau d'énergie acoustique pondéré A est effectué à partir des niveaux par bande d'octave. La méthode spécifiée dans cette norme est applicable à tous les types de bruit (stable, non stable, fluctuant, impulsions acoustiques isolées, etc.) définis dans l'ISO 12001.
GAUDREAU M.A. ; SGARD F. ; NELISSE H. ; BOUTIN J. Bruit dans cinq piscines intérieures. Mesures des niveaux ambiants et de l'exposition sonore. Etudes et recherches. Rapport R-681. Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST, 505 boulevard de Maisonneuve Ouest, Montréal, Québec H3A 3C2, Canada), 2011, 28 p., ill., bibliogr.
Le niveau de bruit ambiant des piscines intérieures peut être très élevé notamment lors de la présence de jeunes enfants. Si ce bruit est déplaisant pour les usagers, il peut devenir une problématique pour la santé et la sécurité des travailleurs, qu’ils soient surveillants, moniteurs ou entraîneurs. L’objectif de cette étude était d’évaluer les niveaux de bruit ambiant et les niveaux d’exposition à certains postes de travail dans les piscines intérieures du Québec. Au total, 11 sujets, dans 5 piscines différentes ont été évalués dans leurs fonctions. Les postes évalués étaient les surveillants de bain libre, les surveillants de cours de natation et les entraîneurs. Les résultats ont montré que lorsque le niveau de bruit ambiant était élevé, ce qui a été observé dans 3 des 5 piscines visitées, les postes de travail nécessitant l’usage de la parole obligeaient les travailleurs à pousser leur voix à des niveaux dosimétriques de plus de 100 dB(A). Les résultats préliminaires de cette étude soulèvent les préoccupations reliées au bruit dans les piscines, et le besoin de mettre en place des solutions pour améliorer l’acoustique des piscines, et donc réduire les risques sur l’audition des travailleurs, mais aussi les risques liés aux interférences du bruit sur l’écoute et la communication. Ce document est disponible en version pdf sur le site de l'IRSST (www.irsst.qc.ca).
CASANOVA F. ; SAROUL N. ; NOTTET J.B. Prévention des traumatismes sonores aigus à l'unité. Résultats d'une enquête menée auprès de 1 315 militaires en activité dans l'armée de Terre. Médecine et armées , vol. 39, n° 1, février 2011, pp. 63-69, ill., bibliogr.
L'incidence des traumatismes sonores aigus (TSA) reste élevée en milieu militaire malgré des efforts de prévention. Le but de cette étude était d'évaluer l'utilisation et l'opinion des militaires sur les différents moyens de protection individuelle. Un questionnaire a été proposé aux militaires de différentes unités de l'armée de Terre et 1 315 réponses ont été analysées. Sur le plan des résultats, 99,5 % des militaires interrogés déclaraient porter des protections auditives lors des tirs en stand alors que l'absence de protection concernait 8,9 % des militaires lors des tirs en situation opérationnelle. La première cause d'absence de protection évoquée était la difficulté à percevoir l'environnement sonore. C'est pourquoi les bouchons à atténuation non linéaire sont de plus en plus utilisés : ils permettent de garder une communication avec l'extérieur tout en étant protégé contre les bruits impulsionnels, mais pas contre les bruits continus. Un militaire sur six déclarait avoir déjà été victime d'un traumatisme sonore aigu et un sur trois avoir déjà présenté des acouphènes aigus après un tir malgré le port des protections auditives. Ces antécédents de TSA de même que les acouphènes occasionnels après tir étaient corrélés aux difficultés de mise en place des protections auditives qui étaient retrouvées chez plus de 10 % des sujets. C'est pourquoi des protections moulées sur mesure, adaptées au conduit auditif, pourraient être envisagées pour diminuer l'incidence des TSA.
Acoustique. Détermination des niveaux de puissance acoustique et des niveaux d'énergie acoustique émis par les sources de bruit à partir de la pression acoustique. Méthode d'expertise et de contrôle pour une utilisation in situ en environnement réverbérant. Norme française homologuée NF EN ISO 3747. Février 2011. Indice de classement S 31-067. Association française de normalisation (AFNOR, 11 rue Francis de Pressensé, 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex), 2011, 52 p., ill., bibliogr.
Cette norme remplace la norme NF ISO 3747 de novembre 2009. Elle spécifie une méthode de détermination du niveau de puissance acoustique ou du niveau d'énergie acoustique d'une source de bruit en comparant les niveaux de pression acoustique mesurés émis par une source de bruit (machine ou équipement) montée in situ dans un environnement réverbérant, à ceux d'une source sonore de référence étalonnée. Le niveau de puissance acoustique (ou, dans le cas d'impulsions sonores ou d'émissions sonores transitoires, le niveau d'énergie acoustique) produit par la source de bruit, par bandes de fréquences d'une largeur égale à une octave, est calculé en utilisant ces mesurages. Le niveau de puissance acoustique ou le niveau d'énergie acoustique avec la pondération fréquentielle A appliquée sont calculés au moyen des niveaux par bande d'octave. La méthode spécifiée dans ce document est applicable à tous les types de bruit (stable, non stable, fluctuant, impulsions acoustiques isolées, etc.) définis dans l'ISO 12001. Elle s'applique principalement aux sources qui émettent un bruit à large bande. Cependant, elle peut également s'appliquer aux sources qui émettent un bruit à bande étroite ou des sons purs, bien que la reproductibilité du mesurage puisse s'en trouver réduite. La source de bruit en essai peut être un dispositif, une machine, un composant ou un sous-ensemble, en particulier ceux ne pouvant pas être déplacés. L'environnement d'essai applicable aux mesurages réalisés conformément est une salle dans laquelle le niveau de pression acoustique aux différentes positions de microphone dépend principalement des réflexions par les surfaces de la salle. Dans les mesurages de classe de précision expertise (classe 2) telle que spécifiée dans l'ISO 12001 de 1996, le bruit de fond dans l'environnement d'essai est faible par comparaison avec celui de la source de bruit ou de la source sonore de référence.
PEARSON M. ; L'ESPERANCE A. ; BOUDREAULT L.A. ; SGARD F. ; et coll. Développement d'un système de cartographie d'intensité acoustique et transfert en milieu de travail. Etudes et recherches. Rapport R-714. Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST, 505 boulevard de Maisonneuve Ouest, Montréal, Québec H3A 3C2, Canada), 2011, 72 p., ill., bibliogr.
Le bruit est un contaminant important en milieu industriel et sa présence a des répercussions sur la santé des travailleurs. En addition, il peut faire partie des causes d’accidents de travail lorsqu’il masque des évènements sonores comme des avertissements sonores ou la parole qui pourraient mettre en garde les travailleurs contre des dangers éventuels. La réduction du bruit à la source a été reconnue comme étant l’approche à privilégier pour réduire le bruit en milieu industriel. Pour être en mesure de réduire le bruit à la source, il est nécessaire en premier lieu d’identifier les sources de bruit prépondérantes et c’est souvent ce stade qui s’avère être le plus ardu pour les hygiénistes industriels. La technique la plus efficace pour cette étape d’identification est la mesure d’intensité acoustique, mais les équipements qu’elle nécessite sont peu répandus, son utilisation reste complexe et l’interprétation des résultats nécessite une formation avancée. De manière à démocratiser la mesure d’intensité acoustique pour l’identification des sources de bruit, un système de cartographie d’intensité acoustique a été développé. Ce dernier permet de générer une carte de couleur superposée à une photographie dont les zones rouges identifient les sources de bruit prépondérantes. Cette approche simple permet une identification rapide et efficace des sources de bruit en plus de grandement faciliter l’interprétation des résultats. L’appareil prend la forme d’un ordinateur portable robuste doté d’une carte d’acquisition haute performance, d’une sonde d’intensité dotée d’un système de repérage spatial et d’une caméra numérique. En addition, le système est muni d’un logiciel dont l’interface est simple et conviviale. L’utilisation de ce système en milieu industriel a permis de confirmer sa pertinence pour l’identification des sources de bruit dans ce milieu. En addition, les cartes de bruit qu’il produit servent non seulement à identifier les sources de bruit en cause, mais donnent aussi des pistes quant aux moyens de réduire leurs émissions.
BOUSQUET L. ; MARCOTTE P. Les outils portatifs pneumatiques. Protégez vos oreilles et vos mains. Etudes et recherches. Fiche technique RF-648. Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST, 505 boulevard de Maisonneuve Ouest, Montréal, Québec H3A 3C2, Canada), 2010, 6 p., ill., bibliogr.
Les outils portatifs pneumatiques génèrent des niveaux de bruit et de vibrations qui, avec les années, peuvent entraîner des effets néfastes sur la santé. La durée et l’intensité de l’exposition au bruit peuvent causer la surdité, tandis que la durée et l’intensité de l’exposition à des vibrations peuvent entraîner le syndrome de Raynaud (blanchiment des doigts) et des troubles musculo-squelettiques. L’IRSST a mesuré les niveaux de bruit et de vibrations d’outils portatifs. Cette fiche présente les résultats de ces mesures et des conseils en prévention pour se protéger contre l'exposition au bruit et à des vibrations liée à l'utilisation d'outils portatifs pneumatiques. Cette publication est disponible en version pdf sur le site internet de l'IRSST (www.irsst.qc.ca).
NORMAND J.C. ; MASSARDIER-PILONCHERY A. ; SURREL DE SAINT-JULIEN D. de ; DUCLOS J.C. Bruit. Encyclopédie médico-chirurgicale. Pathologie professionnelle et de l'environnement 16-502-A-10. Elsevier Masson (62 rue Camille Desmoulins, 92130 Issy-les-Moulineaux), 2010, 17 p., ill., bibliogr.
La problématique du bruit est complexe. Pour le médecin du travail, elle est souvent synonyme de surdité professionnelle et d'indemnisation. C'est en fait un problème de santé publique : la gêne par le bruit n'est plus à démontrer. Il y a interférence entre les deux domaines, professionnel et environnemental. Les activités de loisirs bruyants se cumulent avec l'exposition professionnelle. La gêne à la communication, les effets cognitifs, voire somatiques, ne sont pas négligés en milieu professionnel. Il est abordé successivement : les aspects physiques du bruit et les techniques de réduction ; la perception du bruit ; les effets du bruit sur l'organisme ; les aspects réglementaires. Bien que traités préférentiellement dans une optique professionnelle, les différents aspects ont aussi été abordés dans le domaine environnemental où ils interagissent.
RUCAY P. ; FUSELLIER C. ; GARNIER L. ; MOISAN S. ; et coll. Le bruit dans un service de restauration collective hospitalière. Archives des maladies professionnelles et de l'environnement , vol. 71, n° 6, décembre 2010, pp. 882-887, ill., bibliogr.
Le but de cette étude était de mesurer les niveaux de bruit dans les locaux d’un service de restauration collective hospitalière, de compléter cette première phase par une analyse de l’activité dans le secteur le plus bruyant de ce service pour proposer des améliorations des conditions de travail. Pendant la première phase de l’étude, des mesures de bruit ont été réalisées à la laverie du self du personnel, ainsi que dans les secteurs salle informatique, production chaude, préparation spécialisée, allotissement et quai d’expédition du service restauration. Pendant la seconde phase de l’étude, une analyse de l’activité a été réalisée dans le secteur production chaude qui semblait le plus bruyant. Lors des deux phases de l’étude, certains résultats ont été obtenus en exposimétrie, d’autres en sonométrie. Tous les locaux du service restauration, qui ont été étudiés, sont bruyants. La production chaude était le secteur le plus bruyant avec un niveau de bruit mesuré à 98,6 dB(A) sur une période de deux heures et 49 minutes. Lors de l’analyse de l’activité de ce secteur, les niveaux de bruit moyen sur sept heures de travail étaient mesurés entre 82,7 dB(A) et 86,4 dB(A) selon les postes de travail. Hors activité humaine, le fonctionnement des machines entraînait en général un niveau sonore inférieur à 80 dB(A). L’utilisation du matériel contribuait au niveau de bruit élevé en générant des bruits impulsionnels supérieurs à 120 dB et parfois supérieurs à 130 dB. L’analyse de l’activité dans le secteur production chaude a permis de déterminer les différentes sources de bruit et de proposer des pistes de solution pour améliorer les conditions de travail. Il est nécessaire d’agir en priorité en termes de protection collective sur le matériel afin de diminuer le nombre et le niveau des bruits impulsionnels. Si la protection collective est insuffisante, il faut aussi mettre à disposition des salariés des équipements de protection individuelle contre le bruit. L’approche ergonomique pendant la seconde phase de l’étude, l’élaboration de la démarche de prévention avec les salariés concernés et le rôle du service de santé au travail pour l’information de ceux-ci quant aux risques liés au bruit ont permis de proposer des pistes d’amélioration pour diminuer ces risques.
HOHMANN B.W. Musique et troubles de l'ouïe. Informations pour ceux qui font ou écoutent de la musique. 22e édition entièrement remaniée. 84001.f. SUVA - Caisse nationale suisse d'assurance en cas d'accidents, Sécurité durant les loisirs (Case postale, 6002 Lucerne, Suisse), 2010, 19 p., ill., bibliogr.
Cette brochure sur la musique et les troubles de l'ouïe s'adresse autant aux professionnels de ce secteur d'activité qu'au public. Elle donne une définition du son et du volume sonore, une échelle des décibels de la vie courante, pour différents instruments et / ou situations. Une description du fonctionnement des différentes parties de l'oreille permet d'expliquer les pertes auditives et les acouphènes. Une méthode d'évaluation du temps d'exposition est donnée. Enfin la dernière partie est consacrée à des conseils sur les protections individuelles, l'écoute de la musique sans risques avec un MP3, dans les concerts et dans les métiers de la musique.
LIPS W. Des enceintes pour lutter contre le bruit. 10e édition. 66026.f. SUVA - Caisse nationale suisse d'assurance en cas d'accidents, Sécurité au travail (Case postale, 6002 Lucerne, Suisse), 2010, 39 p., ill.
Cette brochure est consacrée aux moyens de lutter contre le bruit émis par une machine et les principes et exigences d'un encoffrement. Elle donne des précisions sur la conception de cette protection, une méthode de calcul d'efficacité et de nombreux exemples. Des schémas illustrent les différents chapitres.
NOTTET J.B. ; TRUY E. Prévention et prise en charge des traumatismes sonores. Revue du praticien , vol. 59, n° 5, 20 mai 2009, pp. 632-638, ill., bibliogr.
L'exposition de courte durée à des bruits intenses peut être responsable de lésions définitives de l'oreille interne, même après une exposition unique. La musique amplifiée (discothèques, salles de concert) est la première cause de traumatisme sonore aigu chez les sujets jeunes. Ces traumatismes sonores aigus nécessitent une prise en charge thérapeutique urgente. L'exposition de longue durée à des niveaux sonores excessifs peut entraîner une altération progressive et insidieuse de l'oreille interne, la surdité n'apparaissant évidente qu'après plusieurs mois ou années. Une fois installée, cette surdité est irréversible. Les conséquences fonctionnelles des traumatismes sonores peuvent être socialement invalidantes et avoir un retentissement psychologique important. La prévention repose sur l'information des patients, notamment des plus jeunes, et sur le port de protections auditives lors de situations à risque.