Nuisance (novembre 2011)
Dénomination et champ couvert
L’agent responsable est une bactérie intra cellulaire appelée Chlamydia psittaci, aujourd’hui reclassée dans le genre Chlamydophyla. Cette bactérie infecte de nombreuses espèces animales, oiseaux et mammifères. Elle est classée dans le groupe 3 des agents biologiques pathogènes.
L’entité clinique la plus importante en France est la chlamydiose aviaire due à chlamydophyla psittaci. La chlamydiose aviaire affecte de nombreuses espèces aviaires domestiques et sauvages, les oiseaux sauvages constituant d’ailleurs un vaste réservoir et une source d’infection pour les oiseaux d’élevage.
L’infection animale, très répandue, est généralement inapparente : la bactérie se multiplie en particulier dans le tube digestif et les corps élémentaires sont excrétés dans les fientes. Présentes sur le plumage, les particules virulentes sont aisément mises en suspension dans l’air, favorisant une transmission par voie respiratoire. Certains facteurs (stress, maladies sous-jacentes), en réduisant les défenses immunitaires des oiseaux, favorisent le développement des formes cliniques définies autrefois sous le nom de psittacose chez les psittacidés ou ornithose chez les autres oiseaux.
Cette infection peut prendre chez les oiseaux des aspects très divers : diarrhée profuse, somnolence, anorexie, atteintes respiratoires avec jetage nasal, gonflement du plumage. Les formes asymptomatiques sont les plus fréquentes.
Mode de contamination
L’homme est un hôte accidentel. Il peut se contaminer auprès des oiseaux malades ou porteurs sains le plus souvent par voie aérienne : secrétions nasales, oculaires et surtout les fientes fraîches ou desséchées qui souillent le plumage et se dispersent dans l’air sous forme d’aérosol. Les cas d’affection chez l’homme surviennent de façon sporadique ou par foyer épidémique.
On ne connaît pas d’infection secondaire à la consommation de volailles.