Eléments de prévention médicale (septembre 2011)
Si les travaux exposant aux émanations d’oxyde de carbone dans les usines à gaz, la conduite de gazogènes, la fabrication synthétique de l’essence ou du méthanol sont devenus rares ou ont disparu, des travaux exposant à l’oxyde de carbone, par les gaz d’échappement automobile ou par les appareils de chauffage par exemple, laissent persister une possibilité d’intoxication justifiant l’information du salarié.
I. Examen médical initial
Il reviendrait au médecin du travail de statuer sur l’aptitude à l’affectation à des travaux susceptibles d’exposer à l’oxyde de carbone de sujets ayant un angor coronarien.
La connaissance du risque et des symptômes possibles est d’autant plus utile que les symptômes sont banals.
II. Examen médical périodique
Le dossier doit comporter des résultats de mesurage de la teneur en oxyde de carbone des locaux de travail à hauteur des voies respiratoires.
Les dosages d’oxyde de carbone dans l’air, dans le sang et de la carboxyhémoglobine sont très répandus et disponibles.
La pratique de la mesure de l’oxyde de carbone sanguin peut être recommandé en cas d’exposition chronique dont il ne serait pas possible de supprimer ou limiter la source.
La connaissance du risque et des symptômes possibles est d’autant plus utile que les symptômes sont banals.
III. Cas particulier : maintien dans l’emploi du salarié porteur d’une maladie professionnelle
On peut laisser un salarié ayant été atteint d’une intoxication chronique à l’oxyde de carbone à condition de mettre en place des mesures de prévention efficace et de bien informer le salarié sur les risques.