Eléments de prévention médicale (octobre 2013)
I. Examen médical
Dans son rôle d’information, le médecin du travail se doit d’insister sur le risque de toxicité cutanée et de son caractère irritant et donc de la nécessité du port d’EPI. L’utilisation de photoprotection externe (crèmes, pommades, écrans totaux) peut être proposée. Les protections par les vêtements, même en zone ensoleillée, doit être rigoureuse.
Deux stratégies préventives sont envisageables en fonction des circonstances :
- suppression ou diminution significative du risque phototoxique en agissant sur l’une ou l’autre de ses composantes,
- s’il existe une impossibilité de supprimer ou de réduire ces risques (par exemple travaux d’asphaltage sur routes), utilisation d’une photoprotection externe adéquate. Théoriquement, on peut envisager que celle-ci soit adaptée au spectre d’action de l’agent phototoxique incriminé. En pratique, il est beaucoup plus réaliste de faire appel à des écrans totaux actifs vis-à-vis des UVB, des UVA et même du visible, et à une casquette.
II. Cas particulier : maintien dans l’emploi du salarié porteur d’une maladie professionnelle
La survenue d'une maladie professionnelle de cette nature n'entraîne pas, après guérison, d'impossibilité de maintien dans l'emploi, après prise des mesures préventives visant à supprimer le risque ou mise en place des mesures efficace de photoprotection.