Accès rapides :

Vous êtes ici :

  1. Accueil
  2. Publications et outils
  3. Bases de données
  4. Fiches toxicologiques
  5. 1,2-Dibromoéthane (FT 86) (rubrique sélectionnée)

1,2-Dibromoéthane

Fiche toxicologique n° 86

Sommaire de la fiche

Édition : Juillet 2021

Pathologie - Toxicologie

  • Toxicocinétique - Métabolisme

    Quelle que soit la voie d’exposition, le 1,2-dibromoéthane est facilement et rapidement absorbé. Il est ensuite princi­palement distribué dans le foie, les reins et l’estomac. Deux voies métaboliques ont été identifiées et aboutissent à la formation de métabolites réactifs, pouvant se lier aux pro­téines et à l’ADN. Le 1,2-dibromoéthane et ses métabolites sont majoritairement éliminés via les urines.

    Chez l'animal

    Le 1,2-dibromoéthane est rapidement absorbé par les voies digestive, respiratoire et percutanée [2, 5]. À la suite d'une exposition cutanée chez le cobaye, le pic sanguin est détecté après seulement 1 heure[6]. Chez la souris et le cobaye, les concentrations les plus élevées sont mesu­rées dans le foie, les reins et l'estomac [7].

    Deux voies métaboliques principalement hépatiques ont été identifiées chez les rongeurs : une oxydation par les cytochromes P450 et une conjugaison au glutathion. Elles génèrent des métabolites réactifs, jouant un rôle important dans les effets toxiques observés, par leur liaison aux protéines et leur toxicité tissulaire. Les princi­paux métabolites identifiés sont l'acide thiodiglycolique (cytochrome P450), l'acide hydroxyéthylmercapturique et l'acide 2-guanyl-éthylmercapturique (glutathion) [8].

    Chez la souris, 12 % de la quantité absorbée sont élimi­nés par voie respiratoire sous forme inchangée, 66 % sont retrouvés dans les urines après avoir été métabolisés. À la suite d'une exposition cutanée, plus de 70 % du 1,2-dibromométhane radiomarqué administré à des cobayes est éliminé via les urines[9].

    Chez l'Homme

    Comme chez les rongeurs, deux voies métaboliques coexistent chez l'Homme, au niveau hépatique (cytochrome P450 et conjugaison au glutathion), et génèrent des métabolites capables de se lier aux protéines et à l'ADN [12].

  • Toxicité expérimentale
  • Toxicité sur l’Homme
EN SAVOIR PLUS SUR LES FICHES TOXICOLOGIQUES