Pathologie - Toxicologie
Le dioxyde de titane a été longtemps considéré comme une matière inerte, peu toxique, souvent classée parmi les poussières réputées sans effet spécifique. La grande diversité de dioxydes de titane (caractéristiques physico-chimiques variables : taille des particules et distribution, degré d'agglomération/agrégation, structure cristalline, caractéristiques de surface...cf. pour plus de détails la fiche toxicologique n° 0) fait apparaître de nouvelles propriétés qui peuvent modifier l'activité biologique, avec des profils toxicologiques qui peuvent s'avérer sensiblement différents.
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Toxicocinétique - Métabolisme
Le dioxyde de titane pénètre dans l’organisme essentiellement par inhalation, et dans une moindre mesure, par voie orale. Que ce soit sous forme micrométrique ou nanométrique, les données disponibles à ce jour ne sont pas suffisantes pour pouvoir conclure quant à la présence d’une absorption percutanée.
A la suite d’une exposition par inhalation, l’accumulation se fait principalement au niveau des poumons et des ganglions lymphatiques alors que par voie orale, les particules micro et nanométriques s’accumulent au niveau du foie, de la rate, des poumons et des reins, suite à une translocation (migration des particules à partir de leur site de déposition) circulatoire.
Sous forme nanométrique, elles sont majoritairement excrétées via les urines, après administration intraveineuse.
Chez l'animal
Absorption
- Absorption broncho-pulmonaire
Après inhalation, le dioxyde de titane s'accumule dans les différentes régions de l'appareil respiratoire en fonction de la taille des particules.
La biopersistance du nano-TiO2 (fusiforme ; 12x55 nm) a été évaluée chez le rat après inhalation pendant 4 semaines à 0,50 et 1,84 mg/m3 [24] : la demi-vie biologique était d’environ 2 mois dans le poumon. Les auteurs suggèrent que la biopersistance est un bon indicateur du danger du nano- TiO2, car une bonne corrélation a été trouvée entre la biopersistance et les effets observés. Des demi-périodes de rétention dans le poumon (≥ 60 jours) ont aussi été rapportées pour le nano- TiO2 (Aeroxide TiO2 P25 ; anatase 80 %/rutile 20 % ; Ø 21 nm) après inhalation corps entier pendant 13 semaines chez le rat [25]ou après 3 instillations à 4 jours d'intervalle [26]1. Ces valeurs de demi-vie biologique ont été obtenues à des concentrations induisant une inflammation pulmonaire mais sans générer de situation de surcharge.1https://www.inrs.fr/publications/bdd/fichetox/fiche.html?refINRS=FICHETOX_291§ion=pathologieToxicologie#
Les dépôts de particules chez des rats exposés à 10 mg/m3 d’Aeroxide TiO2 P25, 6h/j pendant 21 jours s'accumulent principalement dans les macrophages alvéolaires et, dans une moindre mesure, dans les pneumocytes de type I [23]. Le nano- TiO2 est retrouvé aussi dans les ganglions lymphatiques hilaires [27].
Il est généralement reconnu que moins de 1 % du nano- TiO2 déposé dans les poumons passe dans la circulation systémique et pénètre dans d'autres organes (translocation) [23].
Kreyling et al [28] ont analysé la distribution tissulaire du nano- TiO2 anatase après une exposition unique par instillation intratrachéale. Ils ont observé une translocation du nano- TiO2 à travers la barrière alvéolo-capillaire dans la circulation sanguine, conduisant à une accumulation faible mais persistante de nano- TiO2 dans presque tous les organes et tissus étudiés. La plus grande fraction de nano- TiO2 transloquée s'accumulent dans les tissus mous, suivis du squelette, tandis que les concentrations les plus élevées par poids d'organe ont été trouvées dans les reins, le foie et la rate.
- Absorption cutanée
Des études in vitro et in vivo, réalisées dans le cadre d'un projet européen[29], n'ont mis en évidence aucune pénétration percutanée des nanoparticules de TiO2 testées. Dans ce projet, plusieurs types de prétraitements cutanés ont été réalisés (nettoyage à l'éthanol ou excès d'eau), combinés à diverses formulations (produits dermatologiques ou crèmes solaires) appliquées sur différents types de peau (peau de porc, peau humaine provenant de volontaires ou transplantation de peau humaine sur des souris, peau saine ou psoriasique). Dans le cas de la peau saine, le titane a été principalement détecté dans la partie supérieure du stratum corneum et dans les couches supérieures du stratum corneum disjunctum, les nanoparticules étant sous forme agrégée.
Au niveau de la peau, la plupart des études réalisées chez l'homme ou l'animal ont montré que le nano- TiO2 ne pénétrait pas au-delà des couches externes du stratum corneum (jusqu'aux cellules viables) et n'atteignait pas la circulation générale, que ce soit sur une peau saine ou altérée [30]. Selon le SCCS (Comité scientifique de la sécurité du consommateur) [31, 32] et sur la base des preuves scientifiques disponibles démontrant une absence globale d'absorption cutanée, le nano- TiO2 issu des écrans solaires ne présente aucun risque pour la santé lorsqu'il est appliqué sur la peau saine, intacte ou brûlée par le soleil à une concentration allant jusqu'à 25 %. En effet, selon la plupart des études, le nano- TiO2 reste généralement sur la peau après application d'une formulation d'écran solaire ; seule une petite proportion des nanoparticules est susceptible de pénétrer plus profondément dans la couche cornée sans atteindre les cellules viables de l'épiderme ou du derme ou pénètrent dans les follicules pileux et les glandes sudoripares [33]. Seules 2 études ont suggéré une pénétration cutanée des nano- TiO2 dans le stratum granulosum en utilisant des greffons de prépuce humain transplantés sur des souris ou dans le derme de mini porcs [34]. Cependant, dans cette dernière étude, seule une quantité insignifiante de nanoparticules dispersées et isolées a été détectée par microscopie électronique. En outre, si l'on considère que la peau de porc s'est révélée jusqu'à 4 fois plus perméable que la peau humaine, il est difficile d'extrapoler cet effet chez l'homme in vivo.
Selon le SCCS [32], des lacunes existent dans les connaissances concernant la pénétration cutanée possible des nano- TiO2 lors de l'utilisation répétée ou à long terme de produits cosmétiques sur une peau saine, fléchie, au niveau de plis cutanés ou sur une peau présentant des lésions ou des coupures.
Aucune autre information n'est disponible concernant la forme micrométrique.
- Absorption gastro-intestinale
Une étude met en évidence le faible taux d'absorption gastro-intestinale, les nanoparticules de TiO2, localisées au niveau de la muqueuse de l'estomac et de l'intestin grêle de rat, ne passant pas dans la circulation systémique [35]. En effet, les nanoparticules se retrouvent sous forme d'agglomérats de taille importante (comprise entre 1 702 et 2 080 nm), limitant considérablement absorption et translocation.
Selon l’EFSA [36], l'absorption du TiO2 administré par voie orale est faible. Sa disponibilité systémique orale (mesurée soit sous forme de particules, soit sous forme de titane) est estimée à 0,02-0,1 %, la grande majorité étant éliminée sous forme inchangée dans les fèces. Les experts de l’EFSA ont aussi noté que la petite quantité de TiO2 ingérée par voie orale semblait être absorbée par les plaques de Peyer, un groupe de cellules du tissu lymphoïde associé à l'intestin. Elle est ensuite distribuée à divers organes (par ordre de concentration décroissante : ganglions lymphatiques mésentériques, foie, rate, reins, poumons, cœur et organes reproducteurs), d'où elle disparaît avec des demi-vies variables.
Aucune information n'est disponible concernant la forme micrométrique.
Distribution
Par voie orale [37, 38], les souris exposées à des particules de dioxyde de titane de taille nanométrique (25 et 80 nm) et micrométrique (155 nm) présentent une augmentation, par rapport aux témoins, des concentrations en titane au niveau du foie, de la rate, des poumons et des reins, 2 semaines après l'exposition.
L’EFSA[36] a expertisé l’étude par voie orale de Kreyling chez le rat [39]. Après gavage, la majeure partie de la radioactivité a été excrétée dans les fèces. Un dépôt mesurable n'a pu être observé qu'après 4 heures dans la rate, les reins, le coeur et l'utérus. Le maximum de rétention a été atteint dans la rate, les reins et le coeur 24 heures après l'administration de la dose. Environ 0,6 % de la dose appliquée a été absorbée (i.e. translocation dans le système circulatoire) pendant la première heure après le gavage ; la fraction encore présente dans les tissus après 7 jours s'élevait à environ 0,05 % de la dose appliquée. Dans le foie, les poumons et le sang, la rétention des nanoparticules a diminué de la 4e heure au 7e jours. Dans le cerveau, l'utérus et les reins, les concentrations les plus élevées ont été observées au 7e jour. La concentration maximale dans le foie et la rate était respectivement de 12,5 % (4 h) et 2,6 % (24 h) de la dose absorbée. Selon les auteurs, en raison de la lenteur de la cinétique d'excrétion, l'accumulation de particules dans des cellules et organes spécifiques est susceptible de se produire chez les sujets exposés de manière chronique aux NPs de TiO2. A partir de cette étude, le groupe d'experts a considéré que la disponibilité systémique des NPs de TiO2 administrées par voie orale est de 0,6 %, en se basant sur l'hypothèse que le TiO2 radio-marqué au 48Vanadium est un traceur fidèle des NPs de TiO2. Le groupe a également considéré que cette étude montre des différences significatives dans la distribution entre les voies d'exposition.
Le groupe d'experts de l’EFSA [36] a aussi conclu, à partir d’un calcul sur des données de l’étude de Tassinari et al. [40], que 0,001 % de la dose totale ingérée de NP de TiO2anatase (0, 1, 2 mg/j pendant 5 jours) était présente dans la rate et les ovaires.
Après une exposition par inhalation, les particules de TiO2 sont retrouvées au niveau des poumons et des ganglions lymphatiques [25]. Les nanoparticules (20 nm) sont retrouvées en plus grand nombre dans les ganglions lymphatiques que les particules fines (250 nm). Elles possèdent par ailleurs une plus grande capacité à pénétrer les espaces interstitiels, après leur déposition au niveau des alvéoles (respectivement 44 % et 13 %) [41424344]. Une quantité très faible est retrouvée dans le foie de souris, suite à l'inhalation de 40 mg/m3 de TiO2 (agglomérats entre 10 et 100 nm, surface spécifique 107 m2/g, forme rutile, présence d'impuretés - Zr, Si, Al - et enrobées de polyalcools) pendant 10 jours, 1 heure par jour [45].
Après instillation nasale, une translocation neuronale est suspectée d'être à l'origine de l'accumulation de nanoparticules de TiO2 dans certaines parties du cerveau [46]. Une accumulation de nanoparticules de TiO2 est observée dans le cerveau (principalement au niveau du cortex cérébral, du thalamus, de l'hippocampe et du bulbe olfactif), signe d'un passage de la barrière hémato-encéphalique [4647].
Chez le rat, la clairance alvéolaire des particules ultrafines est augmentée, par rapport à celle des fines, du fait d'une translocation plus importante de ces particules dans l'interstitium pulmonaire [4142].
Après instillation intra-trachéale d'une dose unique comprise entre 40 et 240 µg/kg de poids corporel chez des rats femelles adultes, la biocinétique de nanoparticules de TiO2 radiomarquées au 48V (taille médiane de 70 nm) a été étudiée à 1 h, 4 h, 24 h, 7 j et 28 j [28]. Environ 4 % de la dose pulmonaire initiale a traversé la barrière air-sang après 1 h et a été retenue principalement dans la carcasse (90 % des nanoparticules transloquées). Après 28 jours, 0,4 % de la dose initiale dans les poumons est encore retenue. Les concentrations les plus élevées dans les organes étaient dans le foie et les reins (chacun environ 7 % à 28 jours de la dose transloquée). À l'exception de la carcasse et des tissus mous, aucun des organes et tissus situés au-delà de la barrière air-sang n'a atteint une rétention totale de 0,1 % de la dose pulmonaire initiale. Les nanoparticules qui ont traversé l'épithélium intestinal après une élimination rapide et à long terme des poumons via le larynx ont contribué pour 20 % de toutes les nanoparticules absorbées.
Après l'administration intraveineuse de nanoparticules de TiO2 dans du sérum (5 ou 10 mg/kg), les niveaux les plus importants sont retrouvés dans le foie, puis de manière décroissante, dans la rate, les poumons et les reins de rats exposés [49 ; 50]2. Après exposition à des doses plus élevées (56 et 560 mg/kg de TiO2), les nanoparticules sont retrouvées dans le foie, les poumons et les reins, et s'avèrent toujours présentes dans ces organes 26 semaines après l'injection [50].2https://www.inrs.fr/publications/bdd/fichetox/fiche.html?refINRS=FICHETOX_291§ion=pathologieToxicologie#ancre_BiblioTexte
Kreyling et al. [51]ont étudié le devenir d'une suspension aqueuse de nanoparticules de TiO2 radiomarquées au 48V administrée par voie intraveineuse chez des rats femelles : taille de particule primaire 7-10 nm, taille de particule dans l'eau/tissu 88 nm. À 1 h, 4 h, 24 h, 7 jours et 28 jours, quatre rats par temps ont été euthanasiés. Quatre heures après l'injection, 99,5 % de la dose a été retrouvée dans le foie et à 28 jours 88,9 % de la dose a été retrouvée dans le foie. La rate et les reins contenaient quelques pour cent de la dose (rate 2,5-4 %, reins 0,05-0,2 %). Tous les autres tissus avaient des contenus plus faibles. Les os (y compris la moelle) et les autres tissus contenaient 1 % et 0,7 %.
À la suite d’injections sous-cutanées de nanoparticules de TiO2 à des souris et à doses élevées (560 et 5600mg/kg), les agglomérats les plus importants sont observés au niveau des ganglions inguinaux et, dans une moindre mesure, au niveau du foie, de la rate et des poumons [50].
Métabolisme
Aucune donnée de disponible, les particules de dioxyde titane n'étant pas métabolisées, du fait de leur caractère insoluble dans les liquides biologiques.
Excrétion
Pujalte et al. [52]ont montré que le nano- TiO2 après inhalation est principalement excrété dans les fèces par rapport à l'urine. Les auteurs ont estimé que ces données, combinées aux évolutions temporelles observées du nano- TiO2 dans les poumons, le sang et les ganglions lymphatiques, sont compatibles avec une élimination mucociliaire des voies respiratoires et une ingestion de particules. En ce sens, cette excrétion dans les fèces n’est pas représentative d’une élimination de nano- TiO2 préalablement absorbé au niveau systémique [23].
Demi-vies d’élimination
Après administration par inhalation : calculées par Hext [53] d’après les données de Bermudez [54, 25], ces T1/2 sont : pour les particules fines de qualité pigmentaire chez le rat [100 jours], la souris [50 jours], le hamster [40 jours] et pour les nanoparticules chez le rat [395 jours], la souris [319 jours] et le hamster [39 jours]).
Après administration IV : d’après Kreyling et al. [51], les nanoparticules radiomarquées 48V-TiO2 était excrétées dans l'urine : en 28 jours l'excrétion s'élevait à environ 1 %, la plus grande quantité étant excrétée le premier jour. L'excrétion par les fèces, indicative d'une excrétion biliaire, s'élevait à 3 % sur 28 jours. A partir des données de Geraets et al. [55] aussi en administration IV, le groupe d'experts de l’EFSA[36]a estimé la demi-vie des NPs de TiO2 pour le corps entier à respectivement environ 200 et 450 jours et le temps nécessaire pour atteindre l'état d'équilibre à 3 et 5 ans, pour les nano- TiO2s NM-100 et NM-102.
Aucune information quantitative n'est disponible pour la forme micrométrique administrée par voie IV.
Chez l'Homme
Les études ont été principalement conduite avec du TiO2 de qualité alimentaire (E171) constitué de nanoparticules et de microparticules de 15 nm à 5 µm : la plupart d’entre elles sont entre 60 et 300 nm avec une fraction nanométrique en nombre d'au moins 10 à 15 % [57].
Voie orale [57, 36]33https://www.inrs.fr/publications/bdd/fichetox/fiche.html?refINRS=FICHETOX_291§ion=pathologieToxicologie#ancre_BiblioTexte
Chez l’homme, l’étendue de la translocation des particules administrées par voie orale vers la circulation systémique n'est pas claire bien que des études humaines, utilisant le TiO2, en fournissent un aperçu.
- Les niveaux sanguins séquentiels de titane ont été recherchés chez six volontaires (hommes de 24 à 66 ans) après l'ingestion de capsules de gélatine ou de poudres contenant 23 ou 45 mg de TiO2 (anatase, 0,16 et 0,38 µm). Les auteurs ont démontré une augmentation de 5 à 10 fois par rapport à la ligne de base des niveaux de titane dans le sang, atteignant généralement un pic 8-12 heures après l'ingestion mais avec une forte fluctuation individuelle. Les particules de 0,38 µm montraient une absorption moindre, très probablement due à des phénomènes d'agglomération selon les auteurs.
- Huit volontaires (sept ont terminé l'étude) ont ingéré deux capsules contenant chacune 50 mg d'E 171 avec 250 mL d'eau. Des échantillons de sang ont été prélevés à 0, 30 min et 1, 1,5, 2, 3, 6, 8 et 10 h après l'ingestion. La concentration de Ti dans le sang a augmenté d'environ 5 à 10 fois de 6 à 10 heures après l'administration. Les mesures étaient corrélées et le pic d'absorption chez un participant se situait 6 h après l'ingestion (environ 11 μg/L). Les auteurs ont considéré que deux voies d'absorption des particules semblent exister dans l'intestin humain, une proximale (dans le duodénum/jéjunum) et une distale (absorption tardive par la plaque de Peyer dans l'iléon). La concentration de Ti dans le sang et le nombre de particules ont augmenté démontrant la disponibilité systémique du TiO2 oral.
- Une autre étude [57] n’a pas pu démontrer l'absorption aiguë de TiO2 chez l'homme lors de l'administration de 5 mg/kg de poids corporel mais les niveaux de base élevés dans la détection du signal pour le Ti peuvent avoir masqué la détection des nanoparticules absorbées dans le sang (15 nm, 100 nm et microparticules <5µm).
En conclusion, l'absorption systémique de TiO2 de qualité alimentaire ingéré peut se produire à de faibles niveaux bien que la façon dont les particules sont incorporées dans la matrice ingérée puisse influencer l'ampleur de cette absorption.
Transfert placentaire
Des particules de TiO2 ont été trouvées dans le placenta humain en faibles concentrations [36], indiquant outre la disponibilité systémique du TiO2 après ingestion qu’il peut également se distribuer dans le placenta. Dans un modèle de placenta humain ex vivo, des particules ont été transférées et leur distribution de taille était similaire à celle du E171 présent dans le perfusat. Le groupe d'experts de l’EFSA a noté que l'étendue du transfert à travers les membranes placentaires était faible.
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Mode d'actions
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Toxicité expérimentale
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Toxicité sur l’Homme