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Acétylène

Fiche toxicologique n° 212

Sommaire de la fiche

Édition : Décembre 2019

Pathologie - Toxicologie

  • Toxicocinétique - Métabolisme
  • Mode d'actions
  • Toxicité expérimentale
    Toxicité expérimentale

    Les effets observés sur l’animal sont identiques à ceux rapportés chez l’homme.

    On peut cependant noter que les expé­rimentations ont été réalisées avec de fortes concentrations (10 à 90 %) d’acé­tylène généralement dans l’oxygène ; par ailleurs aucun effet durable n’a été observé lors d’expositions prolongées.

    Toxicité aiguë [7-9]

    Cette substance agit comme dépresseur du système nerveux central et a été utilisée en anesthésie à des concentra­tions variant entre 20 et 80 % dans l’oxygène. Quelques accidents sont rap­portés en milieu industriel, toujours pour des concentrations élevées.

    La rapidité d’apparition des signes cli­niques est nettement fonction de la dose inhalée : un mélange contenant 50 % d’acétylène peut être toléré moins de 5 minutes sans trouble de la conscien­ce et un mélange à 10 %, une demi-heure environ.

    Les signes observés associent, à des degrés divers, des céphalées, vertiges, nausées, une incoordination motrice puis éventuellement une perte de connaissance. Il s’y ajoute souvent une petite élévation de la pression artérielle. Lorsque l’intoxication est plus importan­te, on peut observer des comas pro­fonds avec ou sans convulsion. L’acéty­lène ne déprime pas habituellement les centres respiratoires.

    Toxicité subchronique, chronique [7, 8]

    Quelques symptômes sont liés à l’inha­lation de faibles doses d’acétylène : as­thénie, céphalées, somnolence, dou­leurs gastriques et bronchite.

    Il est possible qu’une partie de cette pa­thologie soit liée à la présence d’impure­tés telles que le trihydrure d’arsenic, le trihydrure de phosphore ou l’oxyde de carbone.

    L’acétylène n’est pas un gaz irritant.

  • Toxicité sur l’Homme

    L’exposition aiguë par inhalation est responsable d’une dépression du système nerveux central dont la rapidité d’installation et la gravité dépendent de la dose inhalée. Une exposition répétée à de faibles doses inhalées entraine des symptômes généraux non spécifiques. Aucune donnée n’est disponible chez l’homme pour les effets génotoxiques, cancérogènes ou sur la reproduction à la date d'édition.

    Toxicité aiguë [7-9]

    Cette substance agit comme dépresseur du système nerveux central et a été utilisée en anesthésie à des concentrations variant entre 20 et 80 % dans l'oxygène. Quelques accidents sont rapportés en milieu industriel, toujours pour des concentrations élevées.

    La rapidité d'apparition des signes cliniques est nettement fonction de la dose inhalée : un mélange contenant 50 % d'acétylène peut être toléré moins de 5 minutes sans trouble de conscience et un mélange à 10 % une demi-heure environ.

    Les signes observés associent, à des degrés divers, des céphalées, vertiges, nausées, une incoordination motrice puis éventuellement une perte de connaissance. Il s'y ajoute souvent une petite élévation de la pression artérielle. Lorsque l'intoxication est plus importante, on peut observer des comas profonds avec ou sans convulsion. L'acétylène ne déprime pas habituellement les centres respiratoires.

    Toxicité chronique [7, 8]

    Quelques symptômes sont liés à l'inhalation de faibles doses d'acétylène : asthénie, céphalées, somnolence, douleurs gastriques et bronchite.

    Il est possible qu'une partie de cette pathologie soit liée à la présence d'impuretés telles que le trihydrure d'arsenic, le trihydrure de phosphore ou l'oxyde de carbone.

    L'acétylène n'est pas un gaz irritant.

  • Interférences métaboliques
  • Cohérence des réponses biologiques chez l'homme et l'animal
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