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Naphtalène

Fiche toxicologique n° 204

Sommaire de la fiche

Édition : 2007

Pathologie - Toxicologie

  • Toxicocinétique - Métabolisme [1, 10]

    Le naphtalène, après absorption, est oxydé par l’organisme et éliminé dans les urines sous forme de plusieurs métabo­lites dont le 1-naphtol qui est en relation, chez l’homme, avec la concentration en naphtalène inhalé.

    Chez l'animal
    Absorption

    Chez le rat, le naphtalène est bien absorbé par le tractus gastro-intestinal ; la forte solubilité de la substance dans les lipides suggère une absorption cutanée non négli­geable.

    Distribution

    Après absorption, le naphtalène ou ses métabolites sont distribués, par le sang, dans tout l’organisme. Après une exposition par voie orale chez le poulet, le porc et la vache, les concentrations les plus élevées sont mesurées au niveau du tissu adipeux, des poumons, du foie, du cœur et de la rate. Aucune donnée comparable n’est disponible chez les rongeurs.

    Métabolisme

    Le métabolisme du naphtalène a été étudié in vitro et in vivo chez l’animal (voir fig. 1). La première phase, catalysée par les mono-oxygénases à cytochrome P450, est une oxydation produisant un époxyde électrophile intermé­diaire. Cette phase se déroule dans le foie mais aussi dans d’autres tissus comme les yeux ou le poumon. Elle est sui­vie soit d’une hydratation et d’une réduction qui aboutit à la formation de naphtoquinones, soit d’un réarrangement en naphtols qui sont conjugués ou hydratés en naphto­quinones, soit d’une conjugaison avec le glutathion et la cystéine en dérivés mercapturiques.

    Schéma métabolique

    Excrétion

    Le métabolisme est extensif et l’élimination rapide, essen­tiellement par voie rénale après circulation entéro-hépatique. Chez le rat, 72 heures après exposition orale à du 14C-naphtalène, 83 % des molécules marquées sont élimi­nés dans l’urine, 6 % dans les fèces et 4 % restent dans la carcasse. Dans les métabolites urinaires identifiés, on note 38,1 % de dérivés mercapturiques, 23,9 % de 1,2-dihydro-1,2-naphtalènediol glucuronide, 4,9 % de 1,2- naphtalènediol, 4,6 % de naphtols et naphtol glucuroni­des ; le 1,2-dihydro-1-hydroxy-2-méthylthionaphtalène glucuronide (4,6 %) a été identifié, chez le rat, comme métabolite provenant de la transformation du naphtalène par la flore intestinale.

  • Mode d'actions
  • Toxicité expérimentale
  • Toxicité sur l’Homme [1, 2, 10, 11]
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