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Diéthylènetriamine

Fiche toxicologique n° 143

Sommaire de la fiche

Édition : 2006

Pathologie - Toxicologie

  • Toxicocinétique - Métabolisme [9, 10, 13]

    La substance est absorbée par voie orale et cutanée ; son absorption par inhalation n'est pas documentée. Elle est métabolisée avant d'être éliminée en partie par les reins et l'autre par les fèces.

    Chez l'animal

    La diéthylènetriamine n'est pas un constituant normal des urines de mammifères.

    L'expérimentation animale démontre que la diéthylène­triamine est absorbée facilement à partir du tractus gastro-intestinal comme par voie percutanée ; les don­nées relatives à la voie respiratoire font défaut. Dans le cas de l'ingestion, 96 % du produit administré sont excré­tés en 48 h, pour moitié dans les urines et pour moitié dans les fèces ; moins de 2 % du produit sont retrouvés sous forme de dioxyde de carbone dans l'air expiré. Quatre métabolites au moins ont été détectés, mais ils n'ont pas été identifiés.

    Pour la biotransformation du produit, il est possible qu'in­tervienne, au moins en partie, une désamination enzyma­tique par les diamine-oxydases qui sont largement répandues dans les tissus (particulièrement dans le foie, les reins et l'intestin) et qui jouent un rôle important dans la détoxication des amines exogènes. La participation des monoamine-oxydases est en revanche peu probable car elles sont peu actives sur les diamines à chaîne courte. L'ammoniac libéré lors de la désamination serait ensuite transformé normalement en urée. Une cyclisation de la diéthylènetriamine peut également se produire.

  • Toxicité expérimentale
  • Toxicité sur l’Homme
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