Emission diesel. Performances des filtres à particules pour engins non routiers
Article de revue
Le fichier PDF figurant sur le site contient, outre le document en texte intégral, une annexe disponible uniquement sur le web. L'exposition aux fumées et gaz d'échappement diesel est estimée comme la plus fréquente des expositions à un cancérogène sur le lieu de travail en France. Ces émissions sont classées comme cancérogènes probables pour l'homme (groupe 2A) par le CIRC (Centre international de recherche contre le cancer). L'émission diesel forme une pollution chimiquement complexe comprenant des gaz et des particules fines carbonées sur lesquelles sont adsorbés des composés organiques de composition complexe. Actuellement, seul le recours à un filtre à particules permet de réduire suffisamment l'émission des engins. De nombreuses technologies ont été développées afin de collecter efficacement les particules à la surface du média et surtout, afin de permettre leur élimination et ainsi de régénérer la perte de charge du filtre. La CRAMIF, associée à l'INRS, a décidé de tester sur site des filtres installés sur des engins de chantier afin de s'assurer de leurs performances initiales mais surtout de leur maintien au cours du temps. L'étude a montré que certaines technologies de filtres (régénération passive catalysée) ne semblent pas bien adaptées aux engins non routiers. Actuellement, seuls les filtres à régénération active avec ajout d'additif, largement éprouvés dans certains pays, semblent convenir, dans la mesure où ils permettent une réduction importante des émissions de microparticules de suie et garantissent un maintien des performances au cours du temps.