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2,6-Diméthylpyridine

Fiche toxicologique n° 152

Sommaire de la fiche

Édition : 2002

Pathologie - Toxicologie

Très peu d'informations sont disponibles sur cette substance.

  • Toxicocinétique - Métabolisme [1]

    La 2,6-diméthylpyridine pénètre par inges­tion, inhalation et voie cutanée.

  • Mode d'actions
  • Toxicité expérimentale
    Toxicité expérimentale

    La 2,6-diméthylpyridine est modérément toxique par voies orale, cutanée et inhalatoire. Les effets sont essentiellement  d'ordre neurologique. Elle est également sévèrement irritante pour les yeux et entraînent des brûlures cutanées. Une faible positivité est observée dans un test de génotoxicité in vitro

    Toxicité aiguë [1, 4, 5]

    Cette substance est modérément toxique par voie orale, la DL50 est de 400 - 800 mg/kg chez le rat et la souris. Par inhalation, une concentration de 7 500 ppm pendant 1,2 h est létale pour tous les rats exposés. Par voie cuta­née, chez le cobaye, la DL50 est comprise entre 1 000 et 5 000 mg/kg. Une surexposition entraî­ne faiblesse, vertiges, nausées, perte d'appétit, somnolence et inconscience.

    La 2,6-diméthylpyridine est sévèrement irri­tante pour les yeux et les paupières et provoque des brûlures sur la peau.

    Effets génotoxiques [6]

    La 2,6-diméthylpyridine induit une faible réponse positive chez S. Cerevisiae (aneu­ploïdie par perte du chromosome sexuel et non-disjonction).

  • Toxicité sur l’Homme

    Il n'existe pas de donnée concernant la toxicité chez l'homme de la 2,6-diméthylpyridine. Les effets sont extrapolés à partir de ceux connus pour la pyridine. On peut penser que les principaux effets de cette substance seront une atteinte du système nerveux central et une irritation.

    Toxicité aiguë [1, 4]

    D'après les caractéristiques physico­chimiques de la substance une intoxication aiguë peut survenir en cas d'exposition par voie orale, inhalatoire et cutanée.

    Les signes intéresseront avant tout le systè­me nerveux et devraient se caractériser par des nausées, céphalées, insomnie, ébriété, faiblesse musculaire et anxiété. On pourra également observer des douleurs abdominales ou lombaires.

    En cas d'inhalation il s'y associera une irri­tation respiratoire et une dermite d'irritation en cas d'exposition cutanée.

    Les effets observés dans l'expérimentation animale et lors d'intoxications à la pyridine sont également en faveur d'une possible atteinte hépatique et rénale.

  • Interférences métaboliques
  • Cohérence des réponses biologiques chez l'homme et l'animal
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