Pathologie - Toxicologie
Très peu d'informations sont disponibles sur cette substance.
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Toxicocinétique - Métabolisme [1]
La 2,6-diméthylpyridine pénètre par ingestion, inhalation et voie cutanée.
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Mode d'actions
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Toxicité expérimentale
Toxicité expérimentale
La 2,6-diméthylpyridine est modérément toxique par voies orale, cutanée et inhalatoire. Les effets sont essentiellement d'ordre neurologique. Elle est également sévèrement irritante pour les yeux et entraînent des brûlures cutanées. Une faible positivité est observée dans un test de génotoxicité in vitro.
Toxicité aiguë [1, 4, 5]
Cette substance est modérément toxique par voie orale, la DL50 est de 400 - 800 mg/kg chez le rat et la souris. Par inhalation, une concentration de 7 500 ppm pendant 1,2 h est létale pour tous les rats exposés. Par voie cutanée, chez le cobaye, la DL50 est comprise entre 1 000 et 5 000 mg/kg. Une surexposition entraîne faiblesse, vertiges, nausées, perte d'appétit, somnolence et inconscience.
La 2,6-diméthylpyridine est sévèrement irritante pour les yeux et les paupières et provoque des brûlures sur la peau.
Effets génotoxiques [6]
La 2,6-diméthylpyridine induit une faible réponse positive chez S. Cerevisiae (aneuploïdie par perte du chromosome sexuel et non-disjonction).
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Toxicité sur l’Homme
Il n'existe pas de donnée concernant la toxicité chez l'homme de la 2,6-diméthylpyridine. Les effets sont extrapolés à partir de ceux connus pour la pyridine. On peut penser que les principaux effets de cette substance seront une atteinte du système nerveux central et une irritation.
Toxicité aiguë [1, 4]
D'après les caractéristiques physicochimiques de la substance une intoxication aiguë peut survenir en cas d'exposition par voie orale, inhalatoire et cutanée.
Les signes intéresseront avant tout le système nerveux et devraient se caractériser par des nausées, céphalées, insomnie, ébriété, faiblesse musculaire et anxiété. On pourra également observer des douleurs abdominales ou lombaires.
En cas d'inhalation il s'y associera une irritation respiratoire et une dermite d'irritation en cas d'exposition cutanée.
Les effets observés dans l'expérimentation animale et lors d'intoxications à la pyridine sont également en faveur d'une possible atteinte hépatique et rénale.
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Interférences métaboliques
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Cohérence des réponses biologiques chez l'homme et l'animal