Eléments de bibliographie scientifique (mars 2003)
CHOUDAT D. Reconnaissance et déclaration des maladies respiratoires professionnelles. Encyclopédie médico-chirurgicale. Toxicologie professionnelle 16-730-B-10. Editions scientifiques et médicales Elsevier, 2000, 5 p., ill., bibliogr.
Les modalités de déclaration des maladies respiratoires professionnelles sont inchangées. Mais les procédures et la réparation concernant les "affections respiratoires à réparation spéciale" (pneumoconioses et affections assimilées) du régime général ont été simplifiées et en grande partie alignées sur les autres maladies professionnelles. De plus, une cessation anticipée d'activité peut parfois être sollicitée pour les expositions à l'amiante. Le tableau concernant les mycobactéries permet maintenant la reconnaissance de toutes les atteintes viscérales de la tuberculose et les infections à mycobactéries atypiques.
EMC, Editions scientifiques et médicales Elsevier, 21 rue Camille Desmoulins, 92789 Issy-les-Moulineaux Cedex 9
PAIRON J.C. ; ROOS F. Pathologies professionnelles. Extrait de : HOUSSET B. (Ed). Pneumologie. Masson, 1999, 526 p., pp. 459-485, ill., bibliogr.
Les pathologies respiratoires professionnelles représentent environ 18 %, soit la 2e cause, des maladies professionnelles indemnisées. Certaines de ces affections respiratoires sont relativement spécifiques du milieu professionnel : c'est le cas des pneumoconioses. En revanche, d'autres affections respiratoires peuvent avoir, parmi d'autres étiologies, une origine professionnelle. Il est important de ne pas les méconnaître du fait des implications thérapeutiques et médico-sociales (ouverture à réparation au titre des maladies professionnelles) qu'elles entraînent ; c'est le cas des asthmes professionnels, des pneumopathies d'hypersensibilité, du cancer bronchopulmonaire primitif, du mésothéliome pleural et de certaines maladies infectieuses.
Masson, 21 rue Camille Desmoulins, 92789 Issy-les-Moulineaux Cedex 9
FLESCH F. ; THAON I. Intoxications par le fer. Encyclopédie médico-chirurgicale. Toxicologie, pathologie professionnelle 16-002-F-10. Editions scientifiques et médicales Elsevier, 1999, 4 p., bibliogr.
La majorité des intoxications aiguës par le fer résulte d'une ingestion de sels ferreux, soit accidentellement chez les enfants, soit, plus rarement, dans un but suicidaire chez l'adulte. L'exposition chronique au fer se rencontre principalement en milieu professionnel et se traduit par une pneumoconiose de surcharge consécutive à l'inhalation de poussières et d'oxydes de fer. Après avoir traité des intoxications aiguës, ce document décrit les expositions chroniques : sidérose pulmonaire (circonstances d'exposition, sidérose pure, sidéroses mixtes), sidérose oculaire, cancérogénicité, réparation, et prévention.
Editions scientifiques et médicales Elsevier, 21 rue Camille Desmoulins, 92789 Issy-les-Moulineaux Cedex 9
SNIDER G.L. BPCO : facteurs de risque et populations à risque. Revue des maladies respiratoires, vol. 15, supplément n° 2, septembre 1998, pp. 2S5-2S9, ill., bibliogr.
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est un état pathologique qui se caractérise par l'existence d'une bronchite chronique ou d'un emphysème pulmonaire, associés à une obstruction des voies aériennes. Cette obstruction s'accompagne parfois d'une hyperréactivité des voies aériennes, et peut être partiellement réversible. Les patients souffrant de bronchite chronique ou d'emphysème mais qui n'ont pas d'obstruction des voies respiratoires ne sont donc pas classés dans la catégorie des BPCO.
PHAM Q.T.; CAILLIER I.; CHAU N.; TECULESCU D.; et coll. La mortalité des mineurs de fer du Bassin de Lorraine. Archives des maladies professionnelles, vol. 54, no 5, 1993, pp. 391-396, ill., bibliogr
L'ensemble des mineurs de fer du bassin de Lorraine actifs et retraités (13 801 personnes vivantes au 1/1/82) ont fait l'objet d'un suivi sur 5 ans, période pendant laquelle 1 813 décès ont été observés. Le calcul du taux de mortalité standardisé (SMR), avec comme référence la population masculine lorraine, a montré une surmortalité globale, principalement due au cancer du poumon, au cancer de l'estomac et aux bronchites chroniques et maladies pulmonaires obstructives. Les taux de décès par maladie vasculaire cérébrale, par cirrhose et maladie hépatique sont aussi plus élevés. Par contre, le taux de décès par maladie cardiovasculaire n'est pas différent de celui de la population de référence. Le tabagisme n'explique qu'une faible partie de la surmortalité par cancer du poumon et par bronchopneumopathie chronique obstructive.