Accès rapides :

Vous êtes ici :

  1. Accueil
  2. Publications et outils
  3. Bases de données
  4. Fiches toxicologiques
  5. Imidaclopride (FT 309) (rubrique sélectionnée)

Imidaclopride

Fiche toxicologique n° 309

Sommaire de la fiche

Édition : 2015

Pathologie - Toxicologie

  • Toxicocinétique - Métabolisme
    Chez l'animal
    Absorption

    Après administration unique par gavage d’une dose de 1 ou 20 mg/kg pc ou après administration répétée par gavage d’une dose de 1 mg/kg pc pendant 14 jours chez le rat, l’imidaclopride est rapidement et largement absorbé. La concentration maximale est atteinte en 1 à 2 heures. La biodisponibilité, calculée sur la base de l’excrétion urinaire et biliaire, est supérieure à 92 % en 48 heures.

    Distribution

    L’imidaclopride est rapidement et largement distribué dans l’organisme, principalement dans le foie, les reins, les poumons et la peau. Il est à noter que la pénétration de l’imidaclopride à travers la barrière hémato-encéphalique est relativement limitée chez le rat : parmi les organes étudiés, le cerveau présente les  taux de radioactivité les plus faibles 48 heures après une administration orale ou intraveineuse. 

    Métabolisme

    Le métabolisme de l’imidaclopride est très important : jusqu’à 90 % de la dose administrée sont métabolisés au niveau du foie. Au moins 16 métabolites ont été identifiés chez le rat. Deux voies de biotransformation principales ont été mises en évidence chez le rat : soit clivage oxydatif entre le groupement méthylène et le cycle imidazolidine suivi de conjugaisons, soit hydroxylation du cycle imidazolidine.

    Excrétion

    L'excrétion est rapide et quasiment complète : 48 heures après l'administration d'une faible dose par voie orale ou intraveineuse (1 mg/kg pc) ou d'une forte dose par voie orale (20 mg/kg pc), plus de 95 % de la dose administrée sont excrétés : 73-75 % dans les urines et 20-25 % dans les fèces.

    Lors d'une administration intra-duodénale d'une dose de 1 mg/kg pc chez le rat après cannulation du canal biliaire, l'excrétion biliaire représente jusqu'à 36 % de la dose administrée, témoignant de l'existence d'un cycle entéro- hépatique. Aucune accumulation n'est observée.

  • Toxicité expérimentale
  • Toxicité sur l’Homme
EN SAVOIR PLUS SUR LES FICHES TOXICOLOGIQUES