Alors que l'eczéma de contact allergique au nickel est fréquent, essentiellement lié au contact cutané prolongé avec des objets en contenant, les affections respiratoires allergiques professionnelles dues au nickel sont exceptionnelles. Le traitement de surface par nickelage électrolytique qui consiste à recouvrir un objet en métal ferreux d'une fine pellicule de nickel pour empêcher la corrosion, et l'inhalation de fumées susceptibles de contenir certains sels solubles de nickel sont les rares situations de travail exposant à un risque de rhinite ou d'asthme dû au nickel. Il n'existe pas de test validé disponible (prick-test ou recherche d'IgE spécifiques) permettant de confirmer le diagnostic d'asthme au nickel qui doit donc rester un diagnostic d'élimination. Le tableau n° 37 bis des maladies professionnelles du Régime général de la Sécurité sociale indemnise les affections respiratoires dues aux oxydes et sels de nickel uniquement lors du nickelage électrolytique des métaux.