Risques émergents et nouvelles formes de prévention

À l’occasion de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, le BIT et l’INRS conjuguent leurs efforts pour promouvoir une culture de prévention.

Le Bureau International du Travail (BIT) organise chaque année le 28 avril, la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail. L’objectif est de promouvoir dans le monde une culture de prévention. En 2010, le thème de la Journée mondiale porte sur les « Risques émergents et nouvelles formes de prévention dans un monde du travail en mutation ». À cette occasion, le BIT publie une brochure d'information qui dresse un état de la question. Cette brochure aborde les défis mondiaux actuels ainsi que le nouveau contexte de la pratique en matière de sécurité et de santé au travail. Elle met en évidence les progrès techniques, les risques émergents en milieu de travail et l’évolution des tendances de l'emploi et de la population active. Elle souligne aussi le besoin de démarches préventives nouvelles pour relever ces nouveaux défis. La brochure préconise l’élaboration et l’application de stratégies et de programmes innovants au niveau national et régional, tout en soulignant le rôle des gouvernements, des organisations d'employeurs et de travailleurs, des préventeurs et autres acteurs. En 2009, un rapport du BIT révélait que 2,2 millions de travailleurs dans le monde mouraient chaque année dans le cadre de leur travail, à la suite d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle, soit 5 000 personnes par jour.

Dans le cadre de cette journée et en partenariat avec le BIT, l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) a souhaité impliquer les décideurs français en organisant, le 28 avril, un événement intitulé : « Comprendre et anticiper les nouveaux risques au travail, quelles politiques au service de la prévention ? », avec pour but de positionner la santé et la sécurité au travail comme un véritable enjeu de société. Il s’agit de proposer une photographie sur une sélection de risques (cancers professionnels, nanotechnologies, risques psychosociaux) et d’ouvrir la discussion en relation avec la conjoncture économique et les problématiques auxquelles est confronté le monde public.