Agent pathogène Guide de lecture
Descriptif de l'agent pathogène
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Nom
Leptospira spp
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Type
Bactérie -
Groupes de classement
- 2
Leptospira spp. appartient à l’ordre des spirochètes. L’identification de l’espèce et la classification reposent sur une analyse phylogénétique des séquences d’ADN ribosomal ou, plus récemment, l’analyse des génomes. Parmi ces espèces certaines sont saprophytes et sont retrouvées uniquement dans l’environnement sans infecter d’hôte animal (ex. L. biflexa). D’autres sont considérées comme pathogènes (ou intermédiaires) et peuvent infecter des animaux et l’homme (ex. L. interrogans, L. borgpetersenii, L. kirschneri). La classification comprend actuellement 68 espèces dont 8 pathogènes, mais évolue au gré des découvertes de nouvelles espèces. Une classification sérologique traditionnelle différente, reposant sur un composant majeur de la surface, le lipopolysaccharide (LPS), divise les leptospires en 24 sérogroupes eux-mêmes divisés en plus de 300 sérovars au total (1).
Les leptospires les plus fréquemment rencontrées en France, responsables de la maladie, appartiennent aux sérogroupes Icterohaemorrhagiae (environ un tiers des cas en France métropolitaine), Sejroe, Canicola, Australis et Grippotyphosa (2).
Réservoir et principales sources d'infection
Réservoir
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Type(s)
- Animal
Nombreuses espèces de mammifères sauvages et domestiques : rongeurs (rats+++, mulots, campagnols), chiens, chevaux, porcs, bovins, ovins... Les animaux infectés peuvent être malades et/ou sont porteurs sains (surtout les rongeurs).
Principales sources d'infection
Les animaux infectés éliminent les leptospires de façon prolongée dans leurs urines et contaminent les milieux hydriques et le sol.
Vecteur(s)
Viabilité et infectiosité [3]
Viabilité, résistance physico-chimique
Survie dans le milieu extérieur de plusieurs jours à plusieurs mois selon les conditions environnementales (eau douce, température tropicale, pH proche de la neutralité, ensoleillement modeste).
Sensible à la chaleur humide (121° C pendant au moins 15 minutes), à la salinité, aux UV, aux désinfectants classiques (éthanol à 70%, hypochlorite de sodium à 1%, glutaraldéhyde).
Infectiosité
Dose infectieuse inconnue.