Peintures en phase aqueuse pour l'industrie automobile. Formulations et risques à la mise en oeuvre
Article de revue
Cette étude sur les peintures en phase aqueuse dans l'industrie automobile répond au souci d'anticiper l'arrivée en France d'une nouvelle génération de produits qui doit permettre de satisfaire à l'obligation légale de réduire au maximum les rejets de solvants dans l'atmosphère. Une bonne connaissance des formulations et des procédés de mise en oeuvre était nécessaire pour pouvoir répondre aux interrogations que fait naître l'apparition de cette technologie. L'étude a reposé entre autres sur l'analyse systématique d'une trentaine d'échantillons de peintures recouvrant l'ensemble des gammes proposées aux constructeurs et réparateurs. Les peintures en phase aqueuse constituent un progrès notable en matière d'hygiène et sécurité. Toutefois, les compositions renferment toutes des éthers de glycol (butylglycol), des alcanolamines (diméthylaminoéthanol) et de la N-méthylpyrrolidone, qui rendent obligatoire la protection cutanée des peintres.